
Devenue un rendez-vous incontournable des piétons, des vélos et de ceux qui veulent pique-niquer en plein milieu de la route, la journée « sans voiture » revient dans tout Paris le 27 septembre de 11 heures à 18 heures.
7 heures de liberté. Hormis le périphérique, l’accès sera libre. Ce dimanche 27 septembre, toutes les rues de Paris deviendront le terrain de jeu des trottinettes, des piétons, des poussettes et des skateurs, libres de déambuler où bon leur semble. Une liberté offerte aux Parisiens le temps d’une journée depuis 2015, année de la première édition. Pour la sixième fois, les voitures thermiques et électriques ainsi que les deux-roues motorisés seront bannis de la capitale durant sept heures. Par contre, les vélos électriques ont le feu vert. Les conducteurs qui comptent se mettre derrière leur volant s’exposent à 135 euros d’amende et les piétons pourront tout de même utiliser les transports en commun pour se déplacer.
Certains véhicules sont toutefois autorisés à circuler comme les bus, les taxis, les VTC et les services de secours. La vitesse est cependant limitée à 30 km/h et seulement 20 km/h dans certains endroits de la capitale, comme les zones « Paris Respire » (carte disponible ici). À noter que les habitants parisiens pourront rentrer chez eux avec un justificatif de domicile.
🚶♀️🚲 🛴Ce dimanche 27 septembre, c'est la sixième édition de la #JournéeSansVoiture !
Piétons, vélos, trottinettes et autres mobilités douces : de 11h à 18h venez profiter des rues de #ParisCentre.
Pensez à anticiper vos déplacements :
👉 https://t.co/sxnSMaPKR1 pic.twitter.com/ZRWEXBX3eS— Mairie de Paris Centre (@MParisCentre) September 23, 2020
Un bol d’air. Selon Airparif, un organisme qui surveille la qualité de l’air en Île-de-France, le taux de dioxyde d’azote (NO2) a diminué de 28 à 35% lors de la journée sans voiture de 2018. On s’en doutait, mais cela veut dire que l’on respire mieux quand les voitures ne circulent pas. Le dioxyde d’azote est issu de la combustion des énergies fossiles, et c’est le cas avec les moteurs des véhicules thermiques par exemple. « L’impact positif sur la qualité de l’air des rues fermées au trafic se confirme encore cette année avec une tendance à la diminution des concentrations sur toute la zone concernée », écrivait alors l’organisme sur son site. Plus besoin de se demander pourquoi de plus en plus de villes finissent par interdire les véhicules thermiques.
Plus d’infos par ici // © Photos : Mairie de Paris