L’énergie, l’essence des femmes. Concilier travail et vie familiale relève du défi quotidien, avec fatigue chronique et manque de confiance à la clé. D’après la physiothérapeute et thérapeute holistique américaine Tami Lynn Kent, la meilleure méthode pour affronter cette condition de Wonder Woman 2.1, c’est est de comprendre et surtout d’obéir à son « flux d’énergie créatrice ».

« Quand elles cultivent leur énergie pelvienne avec des exercices de respiration et des prises de conscience, les femmes constatent des changements effectifs. »

Sur les 357 pages du Féminin sauvage, trois grandes lignes de conduite se dessinent, alliant rituels, massage et travail énergétique, pour être plus à l’aise pendant les menstruations, se sentir plus légère et intuitive, entre autres.

Aventurières de votre nature, êtes-vous prêtes ?

Pratiquer un massage vaginal. Le but : en maîtrisant mieux ses profondeurs, établir un « lien d’amour » avec son corps, se familiariser avec la cuvette pelvienne. « Maîtresse de régénération, l’énergie du vagin accueille et garde à la fois ce que la femme a de plus précieux. » Deux à trois séances hebdomadaires sont nécessaires au début, sachant qu’elles peuvent s’étendre de 5 minutes à 1 heure, selon son temps. Il faut aussi apprivoiser la géographie et les capacités de l’utérus et des ovaires – qui, eux aussi, peuvent être massés indirectement via des exercices de respiration.

Méditer sur l’espace pelvien. Vérifier chaque matin l’état de son vagin et, selon sa tension, pratiquer un massage vaginal ou, au choix, booker un massage abdominal maya. Il faut aussi rire, chanter et se nourrir car « les muscles de la bouche et du vagin sont connectés sur le plan physiologique mais aussi sur le plan fonctionnel » : bonne humeur et énergie garanties.

Incarner sa féminité. Grâce à un questionnaire élaboré par Tami Lynn Kent (auquel on se charge de répondre régulièrement), on vérifie l’harmonie de ses désirs féminins : prendre soin de son corps, écouter son intuition ou ses souffrances féminines, considérer sa cavité pelvienne comme un lieu sacré ou, tout simplement, tenir bon et défendre ses besoins en tant que femme. Car « la principale émotion qui empêche les femmes de puiser dans leur racine est la honte ».

Aussi bien guide physiothérapeutique que manifeste pour une affirmation féministe, Le Féminin sauvage demande un peu de temps d’adaptation… celui qu’il vous faudra, ensuite, pour apprivoiser les subtilités de votre temple pelvien.

Le Féminin sauvage, de Tami Lynn Kent, éditions Trédaniel