
En Belgique, moins de 38% des jeunes passent leur permis de conduire à 18 ans pour acheter une voiture. Et à ce rythme, les jeunes nés en 2017 pourraient bien être les derniers à posséder un véhicule...
Aujourd’hui, la voiture reste un incontournable, que ce soit pour travailler, faire des courses, voyager, etc. Elle reste d’ailleurs le moyen de transport le plus utilisé dans le monde. Pourtant, et selon une étude de l’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR), les jeunes adultes seraient de moins en moins nombreux à vouloir décrocher le précieux sésame, préférant se tourner vers des alternatives : autopartage, covoiturage et, bien sûr, demain, voitures autonomes. Et s’ils avaient raison ?
Économies. Pour comprendre, prenons l’exemple de l’autopartage. On compte environ 25 000 adeptes en France, selon l’étude du bureau de recherche de 6t. Autolib est l’une des entreprises les plus connues du secteur, mais chaque grande ville dispose également de son propre service. Les principaux avantages : réductions des coûts fixes et des frais de stationnement, un gain de place de parking et moins de pollution. Sur le site de l’enquête, on peut lire que « chaque voiture d’autopartage remplace 10 voitures personnelles et libère 9 places de stationnement ». Pas mal, effectivement.
Perte de liberté ? L’idée derrière ces nouvelles pratiques, c’est l’utilisation à bon escient d’un véhicule. Et certains acteurs du marché sont déjà sur le coup : Uber prévoit ainsi de déployer une flotte de plus de 20 000 véhicules autonomes aux États-Unis à l’horizon 2019. Si l’on réfléchit, moins de voitures signifie moins de trafic, moins de pollution et moins d’accidents. Mais aussi moins de liberté et une dépendance à un service. À vous de faire le bon choix.