
Après avoir réuni plusieurs acteurs du secteur tels Uber et Airbus, le pays va faire des voitures volantes sa priorité pour désengorger les centres-villes et faciliter l’accès aux zones reculées.
Voler pour aider. Disons-le très clairement, le plan de route que le Japon s’est fixé n’est pas pour demain. Le gouvernement, qui a récemment convié plusieurs grandes compagnies comme les géants américain Uber et Boeing ou encore l’avionneur européen Airbus, veut accélérer le développement des voitures volantes.
En tête, agir pour « résoudre des problèmes de transport dans les régions isolées ou montagneuses, ou lors d’opérations de secours au moment de catastrophes naturelles », a expliqué Shinji Tokumasu, représentant du ministre japonais de l’Économie et de l’Industrie.
Allumer le feu. L’initiative japonaise, qui reste très vague, vise à dessiner une feuille de route d’ici la fin de l’année. Pour montrer au monde leurs avancées dans ce domaine, l’objectif fixé par les Japonais est d’allumer la flamme des Jeux Olympiques d’été de Tokyo en 2020 avec… une voiture volante.
Ensuite, le gouvernement espère pouvoir fabriquer un véhicule en série à l’horizon 2027. Il est cependant « nécessaire que le gouvernement prenne les devants et coordonne la mise en place de normes de sécurité », a déclaré à Bloomberg Yasuo Hashimoto, chercheur pour la Japan Aviation Management Research.
Compétition. Le fait que les Japonais invitent des firmes comme Airbus ou Uber n’est pas anodin. Ces deux compagnies planchent depuis plusieurs années sur leurs propres engins volants. L’avionneur européen a dévoilé CityAirbus, qui a pour ambition de devenir le transport aérien de demain alors qu’Uber multiplie les offensives pour mettre au point son véhicule, en s’associant notamment avec la NASA.
Une compétition en valant bien une autre : d’ici là, on verra en direct à la télévision une voiture volante porter la flamme olympique.