Police viking. La ville de Stavanger est l’un des plus grand pôles de construction navale, mais aussi le cœur de l’industrie pétrolière norvégienne. Pourtant, comme dans toutes les grandes villes d’Europe, on s’y déplace volontiers en trottinette électrique et la police veille à la sécurité. En juin dernier, une quadragénaire a été arrêtée un vendredi soir et contrôlée avec un taux d’alcoolémie d’1,4 gramme d’alcool par litre de sang. Une infraction à la loi locale qui fixe le seuil maximal autorisé à 0,5 g/l.

En Norvège, on ne rigole pas avec la réglementation ! https://t.co/Pb66MZZNC4

— Cleanrider (@cleanrider) August 29, 2022

8000 € “seulement”. L’accusée a reconnu les faits, ce qui lui vaut aujourd’hui un jugement un peu allégé. D’ordinaire, l’amende fixée par le tribunal atteint 1,5 mois de salaire (brut) et un passage en prison. Cette Norvégienne s’en sort finalement avec un PV de 80 000 couronnes (soit un peu plus de 8000 €) et un an avec sursis. Les juges ont en particulier souligné que « l’accusée n’a conduit que quelques minutes et qu’il n’y avait pas d’autres voitures ni de piétons sur place » puisqu’il était 23h00.

Et en France ? Chez nous, le taux d’alcoolémie toléré est également d’1,5 g/l – au volant comme au guidon ! – mais l’amende en cas d’ivresse constatée est de 135 €. Autre action pour sécuriser les rues, l’opérateur Lime a récemment fait savoir qu’il allait ajouter un « test de réactivité » après 22h00 afin de bloquer la conduite en état d’ivresse. Une innovation qui vise à stopper les fêtards qui espèrent éviter la police en rentrant en trottinette plutôt qu’en voiture mais qui met en danger les piétons.

Lime va empêcher la conduite de ses trottinettes sur les trottoirs ou en état d’ivresse
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— Le Parisien | transports (@transportsidf) July 13, 2022