
Ce droïde a été conçu et fabriqué entre Rennes et Cahors et il va soulager les métiers pénibles.
Si BB8 était français. C’est l’histoire de Benjamin et Vincent Talon, deux frères dont l’entreprise Soben conçoit des pièces d’équipement aéronautique. Leurs pièces sont lourdes et la manutention est difficile ; on parle de train d’atterrissage, d’amortisseurs. Pendant trois ans, ils cherchent une solution pour se faciliter le travail et aussi ouf que cela puisse paraître c’est dans Star Wars qu’ils vont aller chercher leur solution : un droïde roulant qui porterait ce qu’on lui donne sans discuter ni demander. Dites bonjour à Twinswheel, robot autonome.
T’as combien de followers ? Comme son nom le suggère, il s’agit grossièrement de deux grosses roues fixées sur un coffre. Mais Twinswheel est surtout recouvert de capteurs : radars lasers (les fameux Lidar), caméras 2D, 3D, capteur ultrason et infra-rouge clignotant au-dessus… Tout un attirail qui lui permet de détecter les obstacles et reconnaître les personnes.
Car ses inventeurs ont prévu deux façons de l’utiliser : en actionnant le mode « Follow », le droïde enregistre qui est son « maître » et le suit partout comme un fidèle serviteur sans jamais le bousculer ; en mode autonome, le robot rentrera au lieu enregistré comme destination, trouvant lui-même le parcours à condition de l’avoir déjà parcouru et d’avoir mémorisé son environnement.
La Force est avec vous. Techniquement, Twinswheel peut rouler à 25 km/h mais ralentira à 6 km/h seulement dans les lieu publics, afin de ne pas créer de pagaille sur les trottoirs. Le modèle présenté sur les grands salons peut porter 40 kilos de charge mais les concepteurs évoquaient avant la possibilité de promener 120 kilos sans broncher. Ce qui en fait un allier de poids pour les manutentionnaires et les ouvriers du bâtiment par exemple.
25km/h en portant 40 kilos sur son dos, sans conducteur.
Conçu et fabriqué entre la région lyonnaise et Cahors, il va être confié à différentes entreprises françaises dont la SNCF. Légalement le droïde n’est pas autorisé à livrer courrier ou colis sur la voie publique, mais les frères Talon y voient un parfait assistant pour apporter du matériel médical en milieu hospitalier, servir de caddy dans des grands entrepôts. De quoi réduire les trajets et la manutention pénible de pas mal de travailleurs. Mission accomplie, tu peux rentrer à la base.