
L’intérêt de cette "supercar" unique en son genre ? Ce nouveau bio-matériau est plus léger qu'un véhicule en acier et réduit l'impact environnemental de la voiture.
Envoyer du bois. La fibre de nanocellulose, issue de la pulpe de bois, est un matériau capable de rendre un véhicule cinq fois plus léger par rapport à l’acier et aussi cinq fois plus solide. Avec un effet immédiat : réduire son empreinte de 2000 kg de CO2 par rapport à une voiture de série de gabarit équivalent.
Bien décidé à utiliser cette ressource, l’université de Kyoto dirige un consortium de 22 universités et entreprises en charge de construire une supercar faite de ce bois-là. Son nom : la Nano Cellulose Véhicule, dite la NCV, la voiture qui va sauver la planète des voitures polluantes.
La classe italienne. Dessinée en s’inspirant des courbes d’une voiture de luxe italienne, le corps de la NCV est composé de nanocellulose produite à base de plantes ainsi que de déchets recyclés. La plupart des éléments de la carrosserie sont recyclables et neutres en carbone, seules les vitres sont faites en verre car ça c’est inévitable. Cerise sous le capot, si on en croit les rumeurs, cette voiture est alimentée par un moteur à hydrogène…
Avance rapide. Il y a encore beaucoup à faire pour que cette supercar en bois apparaisse sur nos routes. L’université affinant toujours son prototype, une sortie sur nos routes n’est pas pour tout de suite. Présentée lors de salons, la NCV roule pour le moment aussi vite qu’une trottinette électrique, soit moins de 20 km/h. Cette voiture, qui selon le ministère de l’Environnement japonais doit permettre d’atteindre les objectifs fixés par la COP21, a intérêt à passer la deuxième pour rattraper les supercars thermiques.