
Et créez des vaccins, au passage
Des chercheurs du MIT ont publié leur nouvelle méthode pour créer des architectures complexes d’ADN. Et c’est un super algorithme connecté à une imprimante 3D.
Les avancées scientifiques sur notre organisme ont grandement été aidées par la technologie. Et à l’aube du transhumanisme, tout semble possible. Alors qu’on arrive presque à ralentir la vieillesse en faisant mumuse avec les chromosomes, certains deviennent déjà des robots, soit en se faisant greffer un œil bionique, soit en obtenant des prothèses robotiques aussi chères que classes. Mais le dernier joujou des scientifiques est tout autre : vous pouvez imprimer votre ADN en 3D.soit en obtenant des prothèses robotiques aussi chères que classes. Mais le dernier joujou des scientifiques est tout autre : vous pouvez imprimer votre ADN en 3D.
On ne sait pas bien à quoi ça sert véritablement. Récemment, des start-upers avaient trouvé le moyen d’imprimer votre ADN sur des t-shirts, mais à part avoir une sorte de partie de Tetris sur le corps, rien de bien pertinent ne ressortait d’un tel processus. Pour le milieu scientifique, l’ADN est tout autre. C’est à la fois un sujet de travail sérieux et une sorte de moyen récréatif. Certains s’amusaient il y a quelques temps à jouer à l’origami ADN – soit former des algorithmes d’ADN brin par brin. Mais le processus était long et fastidieux. Et comme toujours, le MIT vient à la rescousse.
Un groupe d’experts mené par le professeur en génie biologique Mark Bathe vient de créer DAEDALUS, un algorithme informatique qui accélère le processus de matérialisation de l’ADN. Vous imaginez 5 minutes ? Tapez deux trois commandes sur votre clavier d’ordinateur, et vous obtenez un ADN ! Mais nous ne sommes pas là pour créer des individus. Comme le rappelle le magazine Regard sur le Numérique : « Selon le procédé exposé dans un article publié par Science, il suffit d’entrer le fichier 3D de la forme que l’on souhaite obtenir dans le logiciel et l’algorithme se charge de sélectionner les brins d’ADN et d’assembler la structure. Le même principe que l’impression 3D… mais invisible à l’œil nu. » Stockage de données ou création de vaccins, s’ouvre alors un magnifique champ des possibles. E« Selon le procédé exposé dans un article publié par Science, il suffit d’entrer le fichier 3D de la forme que l’on souhaite obtenir dans le logiciel et l’algorithme se charge de sélectionner les brins d’ADN et d’assembler la structure. Le même principe que l’impression 3D… mais invisible à l’œil nu. » Stockage de données ou création de vaccins, s’ouvre alors un magnifique champ des possibles. Et oui, tout parait simple quand on a la science de son côté.