Le masque jetable est devenu un nouveau fléau pour l’environnement. Ces objets ne recouvrent pas seulement la bouche et le nez des personnes que l’on croise dans la rue, mais aussi les rues, et c’est bien plus problématique. D’ailleurs, selon des estimations, l’ONU s’attend « à ce qu’environ 75% des masques utilisés, ainsi que d’autres déchets liés à la pandémie, se retrouvent dans des décharges ou flottent dans les mers ». Ce chiffre effarant a été le point de départ d’un périple mené par deux hommes : l’Anglais Edmund Platt (le fondateur de l’association phocéenne 1 Déchet par Jour) et Frédéric Munsch, vidéaste indépendant. Ensemble, ils ont marché de Marseille à Paris (où ils sont arrivés le samedi 28 novembre) et ont récolté sur leur passage 6300 masques.

 

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Petit geste, grande conséquence. Derrière cette démarche, il y a bien évidemment l’envie de sensibiliser les Français à la pollution, en leur montrant, preuve à l’appui, l’impact qu’un geste peut avoir quand il est répété à grande échelle. « Quand les gens pensent, que quand ils jettent un masque, ce n’est rien. Nous on leur met sous le nez la somme de tous ces masques », explique Frédéric Munsch, aussi surnommé le Sanglier marseillais, à France Info. Surtout que ces masques à usage dit unique, sont composés de matière plastique et ne sont pas biodégradables. Ils mettront donc plusieurs années à se dégrader. Après les mégots, les sacs plastique ou encore les chewing-gums (parmi tant d’autres), la planète n’a pas besoin que les masques s’ajoutent à cette liste déjà bien trop longue.

Crédit image : Instagram @lescargotanglais