
Il n’y avait alors qu’une seule ligne. Mais elle a immédiatement été adoptée par le plus grand nombre.
Paris première. La ligne 1 a ouvert au cours du premier été du siècle, le 19 Juillet 1900 précisément. Après avoir inauguré sa tour Eiffel en 1889, Paris profitait une nouvelle fois de l’Exposition universelle pour se transformer et dévoilait un premier tronçon reliant la Porte Maillot à la Porte de Vincennes. Un siècle plus tard, la ligne existe toujours et est plus que jamais employée : la RATP recensait 180 millions de voyageurs sur cette ligne rien qu’en 2018.
Mobilité électrique déjà. Rapide, lumineux et 100% électrique, desservant sans fumée des centaines de passagers… le métropolitain était un transport résolument moderne. Si ses stations à carreaux blancs devinrent emblématiques, son aspect souterrain avait de quoi faire peur ; il n’en fut rien, les Parisiens l’ont rapidement adopté. Six mois après son lancement, le « métro » avait déjà transporté 17 millions de voyageurs alors que Paris comptait seulement 2,7 millions d’habitants. Une confiance qui ne passera pas : en 1910, on atteint déjà 318 millions de passagers.
My first, my last, my everything. Paris n’était pas pionnière en la matière : Londres et Budapest avaient déjà leur métro. Mais cette construction avait été décidé par le préfet de Paris pour désengorger les (pourtant récents) boulevards déjà dépassés par les bouchons d’une circulation sans cesse grandissante. Déjà à l’époque, la Mairie et l’État ne sont pas d’accord, ce dernier préférant allonger les lignes de trains ; la ville choisira un métropolitain électrique et un réseau de 9 lignes long de 65 km est immédiatement voté.
En 1949, la RATP reprend en main ce service qui pèse maintenant 14 lignes et 270 stations.
Et maintenant ? Le métro se veut plus sécuritaire pour tou(te)s, vise la gratuité et continue de grandir. Amusante coïncidence pour ceux qui attendent du chantier du Grand Paris de renouveler notre mobilité, la ligne 1 a été ouverte pour « mettre en valeur les quartiers éloignés et les moins peuplés de la capitale » et… desservir les Jeux Olympiques d’été au bois de Vincennes. Pour connaître la suite, prenez la correspondance en 2024.