
Après seulement une quarantaine de kilomètres, le grand projet de Reza Baluchi est tombé à l’eau…
Marathon man. Reza Baluchi, un Iranien de 49 ans résidant aux États-Unis vit pour le running. Il court partout, en toute occasion, sur des distances folles, à tel point qu’il a conçu un site internet relayant ses exploits : runwithreza.org. Et en parlant d’exploit, Reza vient justement de faire parler de lui en tentant d’en accomplir un hors-du-commun : courir 1 600 kilomètres, sur la mer (oui, oui !) entre la Floride et New York.
Dans sa bulle. Pour réaliser son exploit, notre homme a conçu un drôle d’engin flottant, sorte de tonneau géant à bouées, fonctionnant peu ou prou comme une roue de hamster. Après une quarantaine de kilomètres, son embarcation s’est échouée sur le rivage du comté de Flagler, en Floride. Reza Baluchi a préféré arrêter sa course folle après s’être aperçu que son GPS ainsi que des câbles avaient été volés. À l’origine, son voyage devait durer 3 semaines. Pour tenir tout ce temps, ce sportif de l’extrême avait prévu le nécessaire pour survivre : « des barres protéinées, du thon, de l’eau de mer purifiée par un filtre, du Gatorade et du chewing-gum pour le mal de mer » selon son site Internet.
Cours toujours. Voici 10 ans que Reza Baluchi travaille sur cet engin. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il tente une traversée avec sa « bulle ». Il y a quelques années, Reza avait déjà tenté de rejoindre les Bermudes, toujours depuis la Floride.
Via cette dernière expédition remarquée, Reza Baluchi voulait générer de l’attention et lever des fonds à destination des « sans-abri, mais aussi pour les garde-côtes, pour la police et les pompiers. Des services publics qui assurent la sécurité et la santé des gens » assure-t-il lors d’une interview pour Fox 35 Orlando. L’homme est également coutumier des exploits à but caritatif et a notamment couru par le passé de Los Angeles à New York, pour lutter à la fois contre le terrorisme et contre les préjugés sur le Moyen-Orient. Des causes qui laissent penser qu’il n’est pas prêt d’arrêter de courir.
Crédit photos : Reza Baluchi / Facebook