
Le géant suédois de l’ameublement souhaite moins polluer, en revanche il ne souhaite toujours pas donner de noms compréhensibles à ses créations.
Écologie, mode d’emploi. D’un côté, Neste, géant néerlandais du pétrole. De l’autre, IKEA, titan suédois du mobilier. En 2016, leurs deux PDG se serraient la main et concluaient un partenariat sous les meilleurs auspices. L’idée : développer des alternatives au plastique d’origine fossile. Le 7 juin, après plus d’un an de recherche, le fruit de cet accord a été dévoilé.
Afin de fabriquer du plastique polypropylène (PP) et polyéthylène (PE), les deux acteurs vont oublier le pétrole et n’utiliser que des ressources renouvelables ou des déchets tels que l’huile de cuisson usagée. La méthode de confection sera la même, à la différence près que le résultat sera du « bioplastique », fabriqué sans polluer, mais en recyclant.
Les premiers Vlüsjki, Klujøs et Bâldö — autrement dit, les meubles IKEA — comportant du bioplastique à hauteur de 20% seront commercialisés à partir de l’automne 2018.
Cerf responsable. IKEA n’est pas le seul géant à vouloir se séparer du plastique traditionnel. Du côté de Starbucks, on s’est aussi creusé les méninges. La firme a annoncé la suppression des pailles en plastique dans ses 28 000 établissements d’ici à 2020.
Elles seront remplacées par des couvercles en polypropylène équipés d’une petite ouverture et d’un petit bec pour boire. Car les fameuses pailles vertes, signatures de Starbucks, sont trop petites pour être triées et recyclées par les machines des usines. Dans le même temps, McDo a aussi annoncé la mort de ses fameuses pailles. Tous unis face à un seul ennemi, donc.