
I-Wind aspire l’air pollué, le filtre et vous le renvoie dans un respirateur. Un peu comme une bouteille de plongée pour rouler en ville.
Plein gaz (d’échappement). À l’heure où tout le monde se met au vélo, la perspective de se retrouver derrière un bus qui démarre devrait doucher pas mal de motivés. Car si tout le monde porte maintenant un masque, bien qu’il repousse les virus (c’est déjà pas mal), il ne fait rien pour stopper la pollution. Arrive alors le purificateur portable i-Wind qui vient souffler un vent de fraîcheur sur le marché des masques filtrants. Là où les masques se contentent (selon leur diamètre) de filtrer les particules que vous respirez, celui-ci aspire l’air environnant, le nettoie et vous le redonne à respirer.
I-Wind comprend deux parties : un boîtier, qui s’aimante à l’arrière de votre casque, contenant la batterie lithium, un ventilateur et un filtre qui retient les particules jusqu’à 0,4 micron, traité à l’argent pour détruire les microbes. L’autre module vous souffle l’air propre devant le nez et la bouche en passant par un tuyau flexible. Au rang des gadgets pratiques, il y a aussi une mini-lampe LED intégrée à l’arrière pour rentrer tard en étant bien vu.
Just breath. L’avantage incontestable est que cela n’entrave pas du tout la respiration, alors qu’il est épuisant de piquer un sprint en trottinette ou de monter une côte à vélo avec un masque sur le nez. Le défaut est qu’une partie de l’air renvoyé est perdu puisque vous ne l’aurez pas inspiré. L’air est aussi plus frais mais un mode chauffage est possible, pour vos déplacements hivernaux. L’appareil est en prévente sur Kickstarter avec 4 filtres remplaçables pour une centaine d’euros, plus frais de port. De quoi changer vos rides en véritable “plongée” dans la ville ?