
Dès l'année prochaine, des passagers pourront expérimenter l'Hyperloop, et ça ne se serait pas fait sans l'implication de Toulouse.
Embarquement imminent. L’annonce est tombée ce mercredi 26 juin par communiqué : “Nous sommes plus près que jamais du moment où nous transporterons des personnes dans l’Hyperloop pour la première fois.” Il est signé Bibop Gresta, le président d’Hyperloop Transportation Technologies.
Pour développer son train flirtant avec le mur du son, la société américaine s’est notamment implantée en France. Des recherches sont menées sur une piste d’essai de 320 mètres de long située sur l’ancienne base militaire de Toulouse-Francazal. Avec succès, semble-t-il, puisqu’un transport de passagers est aujourd’hui inscrit au programme. Malheureusement celui-ci devrait avoir lieu aux États-Unis où la piste est un poil plus longue.
Retour vers le futur. C’est Elon Musk – fondateur de Paypal et actuel PDG de SpaceX et Tesla – qui a popularisé le concept d’Hyperloop. Élégant, le magnat des transports a pris soin de laisser une partie des plans en open source. Histoire de s’assurer que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice. Le principe de ces locomotives du futur ? Propulser des wagons en forme de capsules dans des tubes maintenus à basse pression. Cela afin de s’affranchir de tous frottements aérodynamiques et de toucher à des vitesses astronomiques.
Marseille en 45′ chrono. Mais Hyperloop Transportation Technologies n’est pas seul dans cette course. La Virgin Hyperloop One ainsi que la société Canadienne TransPod tentent également de mettre au point leur propre machine. Cette course à l’innovation se joue alors que le marché français du rail sera bientôt ouvert à la concurrence. Si l’Hyperloop devenait une réalité et s’installait dans l’Hexagone, un trajet Paris-Marseille ne durerait pas plus de 45 minutes. Mettant ainsi le vélodrome à portée de bras des supporters parisiens.