
En test dans cinq bus de Saint-Quentin, dans les Yvelines, le système « HoloStop » permet aux voyageurs de demander l’arrêt sans avoir à toucher une surface : il suffit d’« appuyer » dans l’air sur un bouton virtuel.
Bienvenue dans le turfu. Il n’y a pas que les chanteurs morts ou Jean-Luc Mélenchon qui ont le monopole des hologrammes. À Saint-Quentin, la RATP a mis en place dans cinq bus un nouveau dispositif visant à éviter la transmission du virus : l’« HoloStop », contraction d’hologramme et de stop donc. Le principe est simple : pour demander l’arrêt du bus, il suffit de passer son doigt devant un bouton stop en forme d’hologramme. La machine détecte le doigt et enclenche le signal pour que le chauffeur s’arrête. « Le dispositif émet un court son et change brièvement de couleur pour informer que l’action a bien été prise en compte », explique la RATP Dev, qui opère et maintient des réseaux de transports, dans un communiqué.
[#innovation] #RATPDev, filiale #RATPgroup, teste en exclusivité mondiale les boutons holographiques sur le réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines, réseau de bus qu’il opère pour @IDFmobilites et @sqy. ➡️https://t.co/T3G00YEd7i pic.twitter.com/1V1QpfK3JB
— RATP Group (@RATPgroup) December 7, 2020
L’air de rien. Ces « boutons d’arrêts holographiques » ont été imaginés par une startup française : MZ Technologies. La société, qui avait déjà utilisé cette technologie pour les ascenseurs, a dû adapter son innovation aux bus. Ce nouveau système futuriste, qui supprime les surfaces de contact, s’ajoute à un nettoyage accru des transports mené par la RATP pour diminuer au maximum les risques de transmission des virus (Valérie Pécresse a affirmé en septembre 2020 que le métro n’avait jamais été aussi désinfecté et aussi nettoyé). À voir si le dispositif « HoloStop » deviendra un jour la norme dans tous les transports, ou s’il restera une innovation de plus en période de crise sanitaire.