
Plat pays peut-être, mais question humour, la barre a été placée haute.
Depuis fin mai, la photo fait le tour de Twitter. C’est un automobiliste flamand qui l’a prise en photo par derrière, si vous nous passez l’expression. Que voit-on ? Un gros SUV arborant fièrement la plaque d’immatriculation COVID-19. Cela a immédiatement provoqué un tollé, demandant le respect pour les 372 000 personnes décédées du virus. D’autres, plus à l’aise avec l’humour noir, ont répondu qu’avec ça, les distances de sécurité seront respectées.
https://twitter.com/stijnvlaeminck/status/1265647630102781952?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1265647630102781952&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.rtbf.be%2Finfo%2Fsociete%2Fdetail_une-plaque-d-immatriculation-belge-covid-19-autorisee-par-le-spf-mobilite-et-transports%3Fid%3D10510582
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’immatriculation personnalisée est parfaitement légale en Belgique, moyennant un millier d’euros. Il est donc possible d’inscrire ce qu’on veut à l’avant et à l’arrière de son véhicule tant qu’aucun propos diffamant, raciste ou homophobe n’y est apposé. Le SPF Mobilité et Transports a confirmé l’inscription du véhicule et précise que « rien n’interdirait à une personne d’immatriculer son véhicule GRIPPE. Donc, à priori, pas d’opposition à COVID-19. C’est un choix personnel qui n’est pas plus décalé que les plaques HI HI HI ou HA HA HA, qui existent vraiment. »
Question HA HA HA, les Belges sont toujours les champions, même pendant le confinement. On se rappelle de cette mère de famille qui a fabriqué une voiture en carton pour amener ses enfants au drive McDonalds, et c’est un exemple parmi tant d’autres de ce sens de l’autodérision (sic) qui fait parfois tant défaut aux Français. Pour rappel, l’immatriculation de plaque est strictement interdite en France (contrairement à de nombreux pays anglo-saxons). Seuls l’indication de votre région et le choix de la police (uniquement de type bâton ou antique) sont tolérés. Il vous faudra trouver autre chose pour vous démarquer lors de la prochaine pandémie.