
Cette initiative expérimentée sur les lignes nocturnes de la ville espère réduire les cas de harcèlements.
Aux petits soins. L’arrêt à la demande a été proposé le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée des droits des femmes. Il a pour but d’améliorer les conditions de trajet des femmes la nuit. Ainsi, l’initiative offerte par la Compagnie des Transports Strasbourgeois peut apporter davantage de sûreté grâce à la réduction du temps de trajet à pied. Sans compter qu’une récente étude affirme qu’un quart des femmes renonce à sortir seules pour des raisons des sécurité.
Il suffit de le demander. Dès le lundi 17 juin à partir de 22 heures, les femmes voyageant seules ou accompagnées d’enfants sur la ligne 24, reliant l’ancienne douane à Neuhof Stéphanie, peuvent demander au conducteur de descendre près de chez elles. À condition que l’arrêt demandé se trouve sur le trajet du bus et que son stationnement soit possible. En revanche, toute montée entre deux arrêts restera interdite : jusqu’à preuve du contraire, les transports publics ne se sont pas encore transformés en VTC.
La nuit porte conseil. Un dispositif similaire à celui de Strasbourg a déjà été expérimenté en Île-de-France, avec un bilan positif selon le responsable communication d’Île-de-France Mobilités, contacté par téléphone. D’autres lignes de transport pourraient se développer, notamment sur les trois lignes Hibus qui roulent les jeudis, vendredis et samedis soirs. On se demande seulement comment ce système sera appliqué aux futurs bus sans chauffeurs de la ville.