Un nom prédestiné pour une solution pratique et sans chichis. Cela fait presque dix ans que Stéven Friant, entrepreneur basé à Brest (Finistère) travaille sur les nouvelles mobilités. Et environ six que Happy Scoot, son entreprise, fabrique des trottinettes électriques éponymes à trois ou cinq roues. Une rareté en France puisque si le design est parfois hexagonal, la fabrication est toujours externalisée. Pas ici.

Le fauteuil roulant à la casse. « Mais pourquoi diable flanquer trois roues à une trottinette, dont l’atout principal est de pouvoir se faufiler partout dans un milieu urbain saturé ? », êtes-vous certainement en train de vous demander. On vous voit venir. C’est que les produits Happy Scoot s’adressent avant tout aux personnes à mobilité réduite, jusqu’ici principalement en milieu hospitalier. Stéven Friant a également sorti des modèles destinés aux zones industrielles ou agricoles. Mais c’est en train de changer. Aujourd’hui, ses engins ont clairement pour but affiché de concurrencer les fauteuils roulants, peu pratiques et rarement autonomes. C’est une affaire qui roule plutôt bien puisqu’en plus du marché français, Happy Scoot est notamment présent en Belgique et au Portugal.

City Happy Scoot, Medical Happy Scoot, Golf Happy Scoot ou encore Pro Happy Scoot sont autant de modèles designés pour des usages particuliers. Le modèle City, qui nous intéresse aujourd’hui puisque l’on risque de le voir bientôt fleurir dans nos rues, est constitué d’une plateforme super stable, d’une batterie lithium-ion de 48 V/12 Ah offrant 30 km d’autonomie et trois moteurs au choix. PMR Happy Scoot, conçu pour les personnes moins mobiles, intègre lui une position semi-assise et supporte une charge de 50 kg, en plus du poids du conducteur. De véritables bolides tout-terrain.

Il ne faudra donc plus s’étonner de voir des personnes sur des trois-roues électriques made in France chantant « cocorico » venir nous doubler en roue arrière sur les pistes cyclables. La course est ouverte.

Plus d’infos : happyscoot-shop.com