
Ne vous enflammez pas : pour commander de la weed, il faut déjà qu’elle soit légalisée. C’est pour ça qu’Uber commence plutôt sa tournée au Canada.
Let’s roll ! Arrivée par Reuters (l’équivalent anglo-saxon de l’AFP), l’annonce a fait tousser tous les fans de Snoop Dog : Uber va se mettre à livrer de la weed très prochainement au Canada, et les commandes pourront être passées directement depuis l’appli. Tout ceci grâce à un partenariat signé entre le numéro uno de la livraison de repas dans le monde et la marque Tokyo Smoke, dont le catalogue regorge de produits à base de cannabis : fleurs, vapes, boissons et joints déjà roulés.
EXCLUSIVE Uber enters booming cannabis market with orders in Ontario https://t.co/xo7Eo26EMu pic.twitter.com/B04sCnvkVT
— Reuters (@Reuters) November 22, 2021
Douces feuilles (d’érable). Dans un premier temps, seule l’Ontario sera concernée par cette offre. La deuxième plus grande province du pays, qui abrite notamment les 3 millions d’habitants de Toronto, a en effet légalisé l’usage récréatif du cannabis en 2018. Mais comme l’exige la loi, seuls les clients majeurs pourront en commander et la livraison ne pourra avoir lieu à domicile. Il faudra donc pour les stoners Canadiens se rendre dans un magasin de leur choix pour récupérer leur poutine double-fromage avec joints Simple Stash Indica.
Et l’Europe, dans tout ça ? Ce n’est pas une surprise qui a gardé les yeux ouverts. Le coursier américain livre déjà de l’alcool – le produit le plus rentable de tout commerce alimentaire – et avait annoncé au printemps son souhait d’ajouter le cannabis à son catalogue « lorsque les lois fédérales entreront en vigueur ». Il n’y a qu’à voir l’explosion du marché de cette drogue récréative pour comprendre pourquoi : au Canada, les ventes devraient atteindre 2,8 milliards d’euros en 2021.
En conclusion, vous vous demandez si ce service peut arriver chez nous ? Aux Pays-Bas, sûrement, oui. À la différence de l’Allemagne, aucune légalisation n’est à l’ordre du jour en France, donc ici, non. Mais le GHB pourrait devenir un substitut intéressant… D’autant qu’Uber a aussi tout intérêt à court-circuiter les livreurs qui profiteraient de leur courses pour dealer, plaçant ainsi le géant américain en infraction.
Uber Shit, Delivr’weed : ces nouveaux réseaux des dealers que les forces de l'ordre ont plus de mal à surveiller https://t.co/EwOV2b1BP1 pic.twitter.com/E89iYuwkJd
— DH les Sports + (@ladh) May 14, 2021