
Un étudiant en design danois a imaginé des maisons zéro impact qui s'inspirent des arbres pour générer leur énergie et récupérer leur eau. Poussant l'idée jusqu'au bout, il souhaite installer ces logements dans des forêts... en banlieue.
Si vous écoutez le designer Konrad Wójcik, ses maisons copient les arbres. Pourtant, les formes anguleuses de ces polygones n’évoquent pas vraiment la douceur des feuillages. Montée sur un long mat, profondément enterrée, l’ossature en bois des maisons « Primeval Symbiosis » soutient une sorte de pyramide à 8 faces.
Deux façades sont couvertes de panneaux photovoltaïques, l’une est vitrée sur deux étages de haut pour profiter de l’ensoleillement, et la dernière est murée pour limité les déperditions énergétiques. On accède aux 61m² de la maison par un système d’échelle dans la partie basse (tel un tronc).
Un éco-système 100% naturel. Là où Primeval symbiosis imite véritablement les arbres, c’est en reprenant leur implication dans la nature environnante. Zéro impact car conçue en bois, papier et zinc, et en respectant la forêt, elle se nourrie du soleil et récupère l’eau de pluie. Une pompe à chaleur se nourrie, par le pied, d’énergie géothermique qui infuse les sols chauffant. Enfin, un local à compost retourne à la terre nourricière de quoi la remercier pour son hospitalité.
Vivre main dans la main avec la nature. Le projet de Wójcik ne s’arrête pas en si bon chemin. Constatant que ce sont les banlieues qui sont les plus polluées, par leur éloignement nécessitant des rubans routiers et l’urgence à construire cheap en béton, il envisage une banlieue forestière où les gens vivraient dans ses maisons, en lien direct avec la nature, sereins et détendus, seulement reliés à l’agitation des villes par des routes cyclables.
Konrad cherche actuellement des entreprises désireuses de réaliser son projet. En attendant, il demande qu’on stoppe la déforestation sinon nous n’aurons plus de forêt où habiter…