
Tous les ans, c’est le même dilemme : comment éviter de rester coincé chez soi alors que vos vacances sont bookées depuis trois mois ? À l’heure du grand départ, voici donc nos solutions mobilité pour que "vacances" ne rime pas avec "pénitence".
Est-ce que tu viens pour les vacances ? Si juillettistes et aoutiens se retrouvent au moins sur un point, c’est que personne ne désire faire les frais des grèves (les cheminots ont prolongé le mouvement en juillet) au moment d’oublier la fatigue et le stress accumulés toute l’année.
Pourtant en 2018, ce pourrait bien être encore un chemin de croix. Entre les embouteillages attendus, les trains annulés et le coût des déplacements, il faudra surement s’armer de patience. Pour ça, la meilleure amie des vacanciers sera encore une fois la voiture. Selon un sondage d’Auto Plus, 75% des Français prendront le volant d’une automobile pour rejoindre la destination de leur rêve, et une majorité (37%) roulera entre 500 et 1000 kilomètres pour y arriver.
Comme personne n’a envie de mettre un réveil à 2 heures du matin pour rouler dix heures d’affilée, ni les moyens de louer un jet privé pour toute la famille, voici quelques alternatives possibles pour que la voiture reste synonyme d’indépendance, de liberté et d’économie.
Le covoiturage, évidemment. C’est la première des alternatives possibles à la « mono-mobilité » (partir tout seul dans sa voiture) et c’est autant une solution économique qu’écologique, surtout à l’heure d’été, quand chaleur et embouteilles font mauvais ménage. Le leader français, BlaBlaCar a en plus lancé un service de déplacement en bus pendant les grèves. Mais d’autres services existent, notamment GoMore, sans frais et 100% gratuit. Et si vos vacances commencent dans un avion la plateforme Car Fly propose de mettre en relation chauffeurs et voyageurs partant du même aéroport.
Louer une voiture à un particulier sur place. On n’y pense pas forcément, mais au cas où votre train aurait été maintenu, il est tout à fait envisageable d’opter pour la location d’un véhicule de particuliers une fois arrivé sur votre lieu de villégiature. C’est même de 30 à 40% moins cher qu’un loueur traditionnel. Les plateformes comme Drivy, OuiCar (qui a mis en place un partenariat avec la SNCF), Koolicar ou Snappcar ont depuis longtemps su faire leurs preuves. Au passage, vous profiterez de la remise des clés pour choper les plans touristiques de la région auprès de votre loueur…
Et si on louait un camping car ? On l’oublie souvent, mais la maison sur roues reste l’un des modes de transport préférés des Français. Rien qu’en 2017, le nombre d’immatriculations a augmenté de 22,5%. Pour ceux qui ne sauraient pas trop quoi en faire pendant l’année, il existe désormais des sites spécialisés dans la location entre particuliers. WikiCampers, par exemple, ou YesCapa vous permettront de prendre la route avec l’assurance de pouvoir vous arrêter où vous voulez, quand vous voulez, à moindres frais.
Partir en train et se faire livrer ses bagages. Vous le savez peut-être un peu plus qu’Omar Sy : en avion comme en train, le nombre de bagages est limité. Raison de plus pour penser différemment, comme disait Steve Jobs, soyez cool et moderne, faites-vous directement envoyer vos grosses valises là où vous comptez bronzer. Partez les mains vides sans vous surcharger. Pour cela, il y a Colis-voiturage, (plus de 9000 villes desservies), Cocolis ou Bring4you, spécialisé dans la livraison d’objets encombrants à travers toute l’Europe (comme ça votre belle-mère pourra vous rejoindre !).
Sinon, faites comme Yves Montand, partez à bicyclette. C’est forcément la plus fatigante de toutes les options, mais c’est aussi la plus romantique, la moins chère et la plus dépaysante. Bonus pour nos lecteurs fidèles : en cumulant toutes les options suivantes, c’est-à-dire en partant en vacances avec un vélo qui fait barbecue, qui peut transporter des bières et dont les roues sont increvables, vous réussirez le combo absolu pour, en plus, retrouver votre appétit sexuel. Sans transition, on vous souhaite bonne route !