
La fonctionnalité apparaît dans 43 pays, mais reste toujours illégale en France ainsi que chez nos voisins allemands et suisses.
En prendre de la graine. En test depuis plusieurs mois à San Francisco et à Rio de Janeiro, Google Maps a déployé il y a quelques jours la position des radars fixes et mobiles sur ses cartes routières. Les fonctionnalités seront empruntées à Waze, détenu par Google, et disponibles sur iOS et Android.
L’info en continu. Lors de votre prochaine utilisation de l’application à l’étranger, vous pourrez voir la vitesse maximale autorisée et la présence de radars sur la route, une notification audio s’enclenchera même à leur approche. Leur localisation sera indiquée par les utilisateurs ; pour le moment seulement ceux de la version Android. Concernant les pays interdisant l’affichage des radars, Google n’a pas encore développé de solution signalant des « zones de danger », un terme indiquant la présence de radars ou de la police sur une grande distance.
C’est pour votre bien. En France, une loi interdit depuis 2012 qu’une application donne le lieu exact des radars pour une raison de sécurité. Si vous disposez d’un appareil indiquant leur présence, sachez que vous risquez une amende de 1500 euros et un retrait de 6 points sur le permis de conduire. Il n’existe qu’une seule façon légale de connaître l’emplacement des radars fixes, c’est de se reporter sur ce portail dédié. En ce qui concerne les radars volants, il va falloir lever les yeux au ciel car il n’existe pas encore de carte de la circulation aérienne sur Google.
Voici la liste des pays concernés par la mise à jour de Google Maps :
Afrique du Sud, Andorre, Arabie saoudite, Australie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Canada, Croatie, Espagne, Estonie, États-Unis, Finlande, Grèce, Hongrie, Inde, Islande, Israël, Italie, Japon, Koweït, Lettonie, Lituanie, Jordanie, Malte, Maroc, Mexique, Namibie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Oman, République tchèque, Royaume-Uni, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Suède, Tunisie, Qatar et Zimbabwe.