
Avec ses 76 mètres de haut pour 4 300 m² de large, cette tour érigée à Dalian, en Chine, peut stocker 606 voitures. Verticalement. Ça parait simple, mais il fallait y penser.
Le volant dans les nuages. Un vent de disruption souffle à Dalian, port industriel du nord-est de la Chine. On y expérimente un parking vertical où les voitures sont rangées comme dans des tiroirs. Une nécessité pour cette ville où grouillent quelque 7 millions d’habitants. Les caractéristiques du bâtiment en jettent carrément : 76 mètres de haut, 4 300 m² de surface couverte et la capacité d’accueillir 606 voitures.
Un Parisien perd un an de sa vie à chercher une place de parking.
Bon, en revanche, le projet aura coûté 90 millions de yuan (11,4 millions d’euros). Une bâtisse onéreuse, certes, mais intelligente. À l’entrée, les automobilistes peuvent s’adresser à une machine, qui leur permettra de réserver d’emblée la place qu’ils vont occuper. Adieu, donc, les interminables tours de piste et les nerfs à vif. La « parking-tower » de Dalian est un bijou de pragmatisme, qui porte à lui seul l’espoir de pouvoir — enfin — se garer en centre-ville.
Et chez nous ? Plutôt que de démolir notre beau patrimoine haussmannien pour y empiler des berlines, un système moins onéreux que la tour de Dalian est né dans l’hexagone : Onepark. Cette plateforme se veut être un comparateur de parking, à l’instar des sites qui jaugent les prix de billets d’avion. Tout d’abord, l’internaute peut choisir parmi un panel de 1 000 parkings en Europe avant d’y réserver une place — voire de s’y abonner mensuellement.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la demande est forte. Au total, un Parisien perd un an de sa vie à chercher une place de parking, selon une étude menée par Onepark. Qui plus est, 20% du trafic de la capitale sont causés par un automobiliste errant à la recherche d’un stationnement. Les embouteillages s’expliquent. Alors, on les résout ou pas ?
Renseignements et recherches sur onepark.fr