Un véhicule léger mais motorisé, pensé pour un seul passager, avec un système gyroscopique pour assurer l’équilibre en permanence et une cabine chauffée : voilà l’idée sortie de la tête décidément fertile de Charles Bombardier pour son Exoski. Et ce n’est pas à proprement parler une motoneige ni un simple monoski amélioré pour les fainéants, disons plutôt que c’est une forme de transport intermédiaire.

Adieu remonte-pentes. Selon les recommandations de l’ingénieur canadien, la machine, qui pourrait un jour être commercialisée, ne devrait pas peser plus de 150 kilos (trois fois moins qu’une motoneige classique) et être la plus étroite possible. Son objectif : permettre à l’Exoski de passer partout, notamment entre les sapins et sur les plaques de neige verglacée. Pour ça, l’exoskieur pourra compter sur une longue chenille et la propulsion d’un moteur électrique, car le designeur veut que son invention soit « respectueu​se de la planète ».

Soudain, on se plaît à imaginer un domaine entier sans pistes balisées ni descentes mécaniques (on ne peut plus polluantes) où des exoskieurs se croiseraient dans tous les sens. Même plus besoin de passer louer des chaussures douloureuses qui sentent la transpi : c’est vraiment une tout autre vision du ski alpin. Bientôt chez nous ?