
Selon ses concepteurs, la forme triangulaire du Flying-V lui permet d’économiser 20% de kérosène par rapport à un Airbus A350.
Power of Rock. Baptisé ainsi en hommage à la célèbre guitare Gibson, rendue populaire par Jimi Hendrix ou Keith Richards, le Flying-V a décidé de bouger les lignes, littéralement. Développé par l’université néerlandaise de Delft, avec le soutien de la compagnie aérienne KLM, l’appareil souhaite devenir le premier boomerang volant à l’horizon 2040. Plus léger et plus aérodynamique, il offre une nouvelle manière de réduire la consommation des avions.
Du neuf avec du vieux. Avec une largeur d’ailes proche de celles d’un Airbus 350-900, il est à même d’utiliser les pistes et hangars actuels sans modification des tarmacs. En vol, il pourrait accueillir jusqu’à 314 passagers répartis entre ses deux ailes abritant les cabines et les soutes à bagages. Pour réduire son impact environnemental, le Flying-V s’appuie sur le poids et le fuselage plutôt que sur le type d’énergie utilisée.
Évolution. L’industrie aéronautique subit régulièrement des critiques sur son usage de carburant polluant, jusqu’à créer depuis peu une véritable psychose. De son côté, le Flying-V pourra s’accommoder de nouveaux moyens de propulsion, autre que le kérosène, afin d’atteindre zéro émission en utilisant des nouvelles turbines électriques. En attendant de pouvoir monter dans l’une de ses ailes sans honte, une maquette volante sera présentée en octobre prochain à l’occasion du 100ème anniversaire de KLM. “OKLM”, comme aurait dit Booba, lui-même grand fan des aéroports.