
Le cabinet de design britannique Seymourpowell a dévoilé la première navette électrique autonome à la fois partagée et privée, puisqu’à l’intérieur, on peut choisir d'être comme chez soi : seul.
Super-Flux. En anglais, on peut dire « private shared car ». Mais en français, écrire une « voiture privée partagée » ne permet pas de décrire efficacement ce nouveau concept de véhicule baptisé « Flux ». Imaginée par la société de design Seymourpowell, la navette électrique est autonome et peut accueillir quatre passagers. Jusque-là, rien d’incroyable. Mais pour offrir plus d’intimité aux usagers, les sièges peuvent être séparés par des cloisons situées sur les axes centraux. Ainsi, on peut choisir si l’on veut voyager seul pour travailler ou se relaxer, ou si l’on souhaite discuter avec ses « covoitureurs » (un collègue, un ami, etc).
Mieux qu’en première classe. Le concepteur de la navette, de forme cubique pour mieux optimiser l’espace intérieur (plutôt cosy d’ailleurs), espère inspirer les constructeurs à mieux penser le futur des navettes autonomes. « Avec le début de la mobilité autonome, connectée, électrique et partagée, il est temps de commencer à définir la première génération de véhicules conçus spécifiquement pour les services de mobilité, a déclaré Jonny Culkin au site Dezeen. Des véhicules comme Flux ouvriront la voie en définissant une tendance des véhicules privés partagés : des espaces adaptables qui amélioreront à la fois les mesures commerciales et l’expérience des passagers.“
Comme on peut le voir sur les photos, le nom des passagers pourrait être écrit sur les fenêtres et ces derniers auraient également la possibilité, à l’avance, de choisir le type de contenus qu’ils souhaitent visionner durant le trajet.
Tourisme, travail. Même si les voitures autonomes ne sont pas encore autorisées à rouler en France, Seymourpowell imagine ici une solution pour ceux qui veulent voyager tranquillement (et qui souhaitent éviter les UberPool avec des voisins). Jonny Culkin considère que la navette pourra être utile dans plusieurs secteurs : la prise en charge à l’aéroport et le transfert vers les hôtels, les excursions touristiques ou encore faire office d’espace de coworking pour les entreprises et les travailleurs pressés. Autant dire que durant le coronavirus, l’utilité de cette navette n’aurait pas eu besoin d’être démontrée.
Toutes les images @Seymourpowell