
En ajoutant des panneaux, le n°1 mondial des voyages en car a pu réduire sa consommation de gasoil de 7%, sans changer de trajet. Ni de bus.
En 2018, FlixBus avait ouvert la première ligne de car 100% électrique. Aujourd’hui, elle continue d’opérer entre Paris et Amiens et a déjà permis d’éviter l’émission de 200 tonnes de CO2. Dans le même élan, le leader mondial des transports en autocar vient d’expérimenter un car solaire sur une liaison internationale. Réalisé en partenariat avec le spécialiste des transports propres Trailar, l’expérience a consisté à installer un toit photovoltaïque sur un car double étage afin qu’il alimente non seulement la batterie mais aussi l’ensemble de l’électronique embarqué : les ports USB, les prises électriques, la climatisation, le Wi-Fi…
Parti de Calais, ce car réalise près de 600 kilomètres par jour pour relier Dortmund en Allemagne et Londres au Royaume-Uni en traversant Bruges et Anvers en Belgique et Eindhoven aux Pays-Bas. Cela lui laisse assez de temps pour bénéficier de son installation solaire et ainsi économiser du carburant. À raison de deux liaisons par semaine, ce car diesel a pu réduire sa consommation de gasoil de 7%.
Avec son toit photovoltaïque, l’autocar a économisé la consommation de 10 litres de carburant fossile.
Bien moins couteux qu’un remplacement de toute la flotte de bus, ces toits photovoltaïques sont une opportunité pour le secteur. D’abord une chance d’assainir son activité pour l’entreprise – plus responsable que les voitures personnelles, si l’on en croit le directeur de FlixBus France – et pour nous de faire des économies compte tenu des répercussions sur le prix du billet. De quoi s’offrir des vacances… au soleil.