Enfin, neuf d’entre eux pour le moment. La société Kéolis compte tester dès le printemps, et jusqu’à la fin de l’année, un biocarburant français 100% végétal : l’Oleo100 fabriqué par la société Avril. Il a l’avantage d’être issu de l’agriculture française et de réduire de 60% des émissions de gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique. Bonus : pas besoin d’acheter de nouveaux bus puisqu’il fonctionne très bien dans les moteurs classiques. Cette nouvelle énergie issue du colza français est destinée, dans un premier temps, aux professionnels du transport comme les entreprises et les collectivités.

Circuit court. Selon France Bleue Hérault, un premier bus sera mis sur les routes à la fin du mois de mars, sur la ligne 5 entre Agde et Pézenas. Ensuite, dès le mois d’avril, huit autres engins rouleront à l’Oleo100, sur des lignes régulières et scolaires. À terme, il se pourrait que l’ensemble des 180 bus circulent avec ce biocarburant végétal d’ici 2021. Pour Kéolis, son utilisation permet de limiter la pollution, mais aussi de travailler en circuit court. En effet, le colza est cultivé dans la région et les graines sont transformées en Gironde.

Agde et Sète suivent l’exemple de la ville d’Alençon dans l’Orne, la première à avoir adopté ce biocarburant pour ses bus en octobre 2019. On ne doute pas que d’autres villes finissent elles aussi par suivre le mouvement.