Connaissez-vous Randy Grubb ? Depuis ses 12 ans, cet artiste américain trafique des voitures, fer à souder à la main, pour créer des œuvres d’art automobiles. Dernière création en date, un drôle de bus à deux étages unique en son genre, que Randy a conçu et présenté au grand concours de roadster de Pomona, en Californie. Son nom en dit long : le Magic Bus.

L’objectif de cette sculpture était de célébrer et de condenser cette époque haute en couleur. Grubb est parti du châssis d’un camping-car GMC de 1973 qu’il a désossé et nettoyé. Puis il a coupé le toit et ajouté la partie supérieure du célèbre Combi Volkswagen qui fit triper tant de hippies après Woodstock. Autre hommage aux radieuses années 1960, le capot et la calandre récupérés sur un Divco, le célèbre camion de lait américain.

L’intérieur a été parfaitement ré-aménagé et profite de plus d’une vingtaine de fenêtres, sur les façades et le toit. En bas, des banquettes refaites à neuf se font face, à la manière du métro new-yorkais. En haut, se trouve un large living room auquel on accède par un ascenseur, tiré par un treuil volé sur un quad.

Bien sûr, le Magic Bus roule. Grubb a changé le moteur pour un V8 de 44ci. En dehors de contenter les fans et faire parler du bon vieux temps à quelques beatniks, le Magic Bus est aujourd’hui réservé aux membres du très chic club The Battery pour ses escapades autour de San Francisco. Les hippies ne sont décidément plus ce qu’ils étaient.