Retour à la terre. Le principe d’une grainothèque est simple et accessible à tout le monde : faire un don de semence de fleurs, de fruits ou de légumes pour que d’autres puissent repartir avec. Les échanges doivent être gratuits et libres. Créé à La Rochelle, le concept s’est étendu à toute la France grâce à la plateforme Graines de Troc.

« L’idée est née à la fois d’une envie de partager les semences, mais aussi d’inspirations diverses comme Les incroyables comestibles ou la coopérative de semences des Fraternités ouvrières de Mouscron, expliquait son président Sébastien Wittevert à Terra Eco en 2014. On tenait surtout à ce que les gens puissent s’approprier la démarche, et que l’action soit reproductible. »

Emprunt (vraiment) libre. Les grainothèques rassemblent les amoureux de la nature pour lutter contre la standardisation des semences. Grâce aux graines déposées dans les boîtes de chaque lieu — que ce soit des bibliothèques ou des associations locales — les participants découvrent des trésors parfois oubliés ou inconnus. La seule véritable restriction étant de ne pas introduire de semences hybrides de type F1, donc non reproductibles (coucou Mosanto !).

Gratuité, liberté, biodiversité… Les grainothèques poussent donc le long des piliers fondateurs d’une action durable, dans la réappropriation des savoirs et la réapparition des potagers. Tout pour un monde qui sème, quoi.

Plus d’info sur les grainothèque sur le site de Graine de Troc : grainesdetroc.fr