Adhérence renforcée. Il s’appelle Hexonic en référence aux nombreuses cases hexagonales qui recouvrent sa surface. Chacune de ces facettes va répartir la tension de la route, ce qui évitera que l’ensemble du pneumatique lâche quand une petite zone de de la bande de roulement est endommagée. Mais surtout, ces modules étant articulés, ils pourront s’écarter pour laisser passer l’eau quand le flux de celle-ci est trop dense. Deux gains en un, l’adhérence et la durabilité, et donc plus de sécurité.

7 capteurs. « Ce projet, annonce le directeur européen de la recherche d’Hankook, s’inscrit dans le cadre de nos recherches de solutions novatrices et performantes pour la mobilité de demain. » Dans les plans de l’équipementier sud-coréen, ce projet est précieux car il va de pair avec les recherches que conduit son pays en matière de voiture autonome. Pour pouvoir déclencher la division des alvéoles, le pneu intelligent va s’appuyer (c’est le cas de le dire) sur 7 capteurs différents faisant remonter les infos au véhicule (température, hygrométrie, type de revêtement), pour analyse et décision.

En pole position. Ce n’est à l’heure actuelle qu’un projet de l’équipementier sud-coréen mais il y croit fort. Au point d’avoir produit un petit film d’animation pour présenter l’Hexonic et son équivalent pour monoplace de course, l’Aeroflow. Ce dernier se sépare carrément en deux pour aspirer l’air et offrir une tenue de route supplémentaire sans perdre de vitesse ni ajouter de poids.

Les deux super-pneus ont déjà été présentés à l’Essen Motor Show, même si aucune date de commercialisation n’est prévue. Tout simplement parce qu’ils dépendent des voitures sans chauffeurs qui elles-mêmes sont encore au pitstop. Hâte de voir la course démarrer pour que ces innovations profitent aussi aux automobilistes qui écument les routes toute l’année.