
Créé par deux étudiants français, le vélo EOVOLT cartonne tellement que la marque « ne fait pas de pub pour ne pas risquer la rupture de stock ».
Comptez jusqu’à 10 : le temps que vous ayez fini de lire ce paragraphe, l’heureux propriétaire d’un Vélo à Assistance Électrique (VAE) aura eu le temps de replier ou déplier son modèle. On pense évidemment aux tentes Quechua de Décathlon, mais il est ici question d’une bicyclette qui rencontre actuellement un véritable succès. On a déjà le nom du film : Pédale dure pour mobilité douce.
Métro vélo dodo. Si la gamme inventée par Baptiste Fullen et Luca Chevalier marche (sic) si bien, c’est parce que leurs vélos EOVOLT sont à la fois accessibles en prix (de 1200 à 1800 euros) mais aussi totalement adaptés à nos modes de vie frénétiques. À l’heure de la multi-modalité, voici un biclou qui tient le coup : pliable en 10 secondes, l’EOVOLT se pousse par la selle comme une simple valise ; un argument de choc pour ceux habitués quotidiennement à prendre le train, le bus ou le métro.
La promesse de la marque, ce sont « des vélos électriques pliants sans compromis ». Une promesse de taille qui semble respectée puisque les modèles sont fabriqués intégralement en France (à Bourges), qu’il ne pèsent « que » 14 kilos, roulent à 25 km/h maximum et se rechargent en quatre heures. Cinq niveaux d’assistance permettent de monter les pentes les plus ardues et il y en a pour tous les goûts, du modèle rétro au modèle de compétition (EOVOLT City X).
Alors que le vélo semble en passe de devenir le mode de déplacement préféré des Français déconfinés, EOVOLT fait la course en tête : l’entreprise a multiplié son chiffre d’affaires par deux. Pour commander votre Ferrari à deux roues, c’est par là. Quand on sait que 80% des trajets effectués en voiture se font sur moins de 8 kilomètres, il n’y a plus aucune raison d’hésiter.