
Ce mal inconnu toucherait une personne sur trois dans le monde. Mais bonne nouvelle, des Français ont peut-être trouvé un début de solution.
La maladie inconnue. Quiconque est victime du mal des transports le sait : c’est un calvaire. Nausées, suées, voilà le genre de réactions physiques dont on se passerait bien à l’heure de monter dans une voiture. Et le pire, c’est qu’on ne sait jamais vraiment quand ça va nous tomber dessus. Combien de personnes, en mesure de lire pendant des années, sans souci, se retrouvent du jour au lendemain incapables de faire autre chose que se concentrer minutieusement sur la route ?
Alors que l’homme sait désormais fabriquer des ordinateurs quantiques et que l’on envoie des fusées dans l’espace, le phénomène demeure mystérieux. On suppute qu’il s’agirait d’un trouble causé par des signaux sensoriels dépareillés entre les perceptions de l’œil et de l’oreille interne, mais sans être certain de rien.
Antoine Pelissolo, professeur de psychiatrie à l’Inserm, et auteur de l’ouvrage Vous êtes votre meilleur psy ! s’est penché sur la question de la peur en voiture et sur les moyens de la combattre (voir notre article ici). Quand on lui demande si les passagers malades sont victimes, malgré eux, d’une sorte de phobie qu’on pourrait soigner, ou s’il s’agit d’un problème purement physique, ce spécialiste esquisse un début de réponse :
« Les deux phénomènes peuvent coexister en effet, et se renforcer l’un et l’autre : la peur peut provoquer des symptômes physiques, et les troubles de l’oreille interne sont angoissants. Ceci est lié à une connexion assez forte entre les émotions et la perception du corps dans l’espace et en mouvement, un peu comme pour les personnes souffrant de vertiges. »
Début de réponse donc, mais pas une solution non plus. Mais comme impossible n’est pas français, d’autres de nos compatriotes pensent avoir trouvé une parade. Baptisée Boarding VAR, leur invention est en fait un mini-logiciel qu’on lance via un casque de réalité virtuelle ou des lunettes de réalité augmentée.
Cette application, grâce aux lunettes, génère un plan horizontal à la périphérie du champ de vision de l’utilisateur. En créant cet extra-horizon, Boarding VAR va en quelque sorte tromper le cerveau et l’oreille interne, en évitant de générer ces fameux signaux sensoriels dépareillés qui nous mettent dans le mal. Toujours ça de gagné, mais en vrai, ça n’explique pas pour autant pourquoi on peut se retrouver touché du jour au lendemain… Enfin bon, l’essentiel, c’est de s’en débarrasser.
Plus d’infos sur le site officiel.