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En soutien aux migrants, il construit son propre voilier et traverse l’Atlantique avec
Hilaire Picault |  24/09/2021 15:19
En soutien aux migrants, il construit son propre voilier et traverse l'Atlantique avec

L’entreprise lui aura pris 4 ans mais aujourd’hui, ce navigateur s’apprête à partir pour la Mini Transat des Sables-d’Olonnes.

« Forcément, c’est un prototype donc tout ne va pas parfaitement, raconte son créateur au Télégramme, mais si rien ne casse, le bateau va très vite ». À écouter Jay Thompson, son voilier est enfin terminé mais il pourrait prendre la pole position devant les 90 autres navigateurs de la Mini Transat 2021 dont le grand départ a lieu ce dimanche 26 septembre.

Long de 6,50 mètres, ce monocoque en fibre de carbone tire profit de ses foils pour atteindre une vitesse de croisière de « 7 nœuds alors que les autres avec lesquels il s’entraîne souvent devant Lorient sont plutôt à 6,8 nœuds » confiait Jay à Voiles & Voiliers.

Arrivé avec sa famille à Etel dans le Morbihan il y a 5 ans, ce Californien s’est installé avec sa famille (qui s’est affublée du surnom des « Coconuts ») dans une grange sur les hauteurs. Il était déjà traqué par les skippeurs du Vendée Globe pour ses qualités de préparateur technique, mais concevoir son propre voilier était pour lui un vieux rêve.

Le travail a commencé par récupérer des pièces de coque en Savoie avant de faire dessiner le voilier par l’architecte naval prisé des Émirats, Guillaume Verdier. Les normes de la Mini sont formelles, la plus grande largeur (appelée maître-bau) ne doit pas dépasser 3 mètres ; c’est pourquoi Jay a pris soin de bien rétracter les foils sous sa coque. Même ainsi, il assure faire « des pointes régulières à 22 ou 23 nœuds ». Et il en aura besoin pour faire gagner son partenaire : Utopia 56.

Jay porte les couleurs de cette association d’aide aux réfugiés et demandeurs d’asile et va récolter des dons en leur faveur. Il a même baptisé son navire “Cocotopia”. « Pour moi, confie le navigateur américain, les droits humains sont très importants ». Ce n’est pas son épouse costa-ricaine qui le contredira : « Nous aussi, on est des immigrés en France (…) On connaît la difficulté d’arriver sans parler la langue, de devoir faire les papiers… ». En mer ou sur terre, on est toujours l’étranger de quelqu’un.

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