
Terminus, tout le monde descend (les pistes).
Nature ou ville, il faut souvent choisir. Mais pas à Oslo. La capitale norvégienne a réussi l’impossible : proposer à la fois le dynamisme culturel d’une grande ville européenne et un accès immédiat à la nature. Car à Oslo, et nulle part ailleurs en Europe, on accède à des domaines de ski nordique et alpin par métro. À quand des descentes en chasse-neige sur les flancs de la Montagne Sainte-Geneviève ?
Oslo la blanche. Capitale verte de l’Europe en 2019, bordée par des collines, forêts et lacs, Oslo est un cœur citadin qui bat en pleine nature. À 14 kilomètres de son centre-ville, on trouve le Vinterpark de Tryvann, la station de ski la plus populaire de Norvège, accessible en trente minutes de métro. Et si le domaine peut apparaître de taille modeste (18 pistes), il offre tout de même près de 2000 kilomètres de poudreuse praticables. Quiconque préfère le ski de fond sera aussi comblé.
La colline voisine d’Holmenkollen, accessible via la même ligne, propose 2500 kilomètres de pistes dédiées à la discipline. Spot très prisé, surnommé la « Mecque du ski nordique », il jouit d’un point de vue incomparable sur la capitale et son fjord. Gros plus, si l’on n’est sur place qu’un week-end (ou simplement pas équipé), on peut louer tout le matériel au sein du Vintepark de la station de Tryvann (50/60 euros en moyenne la location d’une journée). L’OsloPass – qui permet de prendre les transports en commun de la ville – revient quant à lui à 445 NOK (environ 45 euros) pour 24 heures.
La proximité avec la nature doit sans doute aider mais la capitale norvégienne est particulièrement sensible aux thématiques de la transition énergétique. C’est même une championne européenne. Par exemple, l’usage de la voiture est de plus en plus restreint, jusqu’à faire d’Oslo la « la première capitale sans voiture ». Entre les 700 places de stationnements supprimées (et converties en pistes cyclables), les péages urbains et les aménagements de zones piétonnes et d’espaces verts, la capitale a gagné sa guerre contre la voiture jusqu’à offrir une qualité de vie incomparable. Une réussite qui semble inspirer nos édiles en pleine course pour le trône parisien.