
La plateforme installera des panneaux publicitaires sur les VTC aux États-Unis dès le printemps...
Quatre par Toits. Sur les toits des taxis jaunes, c’est une évidence. On les a si souvent aperçus dans les films, ces panneaux de pub en forme de prisme, qu’on n’y pense même plus. Le temps est donc venu de les faire pousser sur les toits des VTC jusqu’ici immaculés. Uber vient de signer un partenariat avec Adomni, une société spécialisée, et de fonder une nouvelle branche commune : la régie publicitaire Uber OOH. Et c’est parti !
Mille voitures de la plateforme sont en train d’être équipées de ces panneaux de pub dans des grandes villes américaines (Atlanta, Dallas et Phoenix). Les campagnes commenceront au premier avril. Le dirigeant d’Uber OOH a déjà annoncé des partenariats en discussion avec des chaînes de restauration rapide… On pense tous à la même, non ? La véritable inconnue est : ce type de publicité peut-il arriver chez nous ?
Plus tentant pour Uber que le chauffeur. Rien n’empêche déjà les chauffeurs de personnaliser leur véhicule, par exemple avec les stickers de It’smycar, et d’empocher un billet en plus de leurs courses. Mais en discutant directement avec des grandes marques, Uber va plus loin en s’assurant une part du gâteau. Car le géant des VTC a besoin de financer un manque à gagner : l’abaissement probable de la commission due à la plateforme, objet de vigoureuses négociations ces jours-ci. Plus Uber devra se plier au code du travail, si longtemps tenu à distance, plus il sera tenté de trouver des formes de revenus alternatifs… comme la publicité.
Concurrent direct, Lyft s’est offert les services d’Halo Cars afin d’installer des écrans connectés sur ses VTC. On parle de 350 euros de bénéfice mensuel. On ne peut s’empêcher de penser à l’exemple de Circuit, la startup américaine de navettes électriques entièrement financées par la pub. Sauf que dans leur cas, elles sont gratuites.