
Si les ventes globales ont reculé de 7,8% en 2022, la part des véhicules hybrides rechargeables et électriques a quant à elle augmenté. Ces derniers représentent désormais 21,6% des ventes selon les chiffres publiés par la Plateforme automobile (PFA).
L’électrique gagne du terrain. Les mauvaises langues diront qu’on est encore loin de la Norvège, où 80% des nouvelles immatriculations du pays sont électriques. Mais petit à petit, la voiture qui se branche gagne du terrain en France. En 2022, selon les chiffres de la Plateforme automobile (PFA) qui représente les constructeurs ainsi que les équipementiers, il s’est vendu 329 670 véhicules électriques (hybride rechargeable + 100% électrique), soit 21,6% des ventes.
Dans le détail, les véhicules 100% électriques représentent 13,3% des ventes, soit plus de 200 000 voitures vendues — contre 10% en 2021. Un réel engouement puisque ce chiffre n’était même pas à 1% il y a quatre ans. Aussi, cette tendance s’observe au niveau européen et mondial où les pourcentages de ventes sont en adéquation avec ceux de la France. Pour les véhicules hybrides, la part des ventes se situe à 8,3%, en baisse d’environ 10% par rapport à 2021. Une diminution qui « est notamment dû à la réduction des achats des entreprises », écrit Le Point.
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Objectif 2035. François Roudier, le responsable de la communication de la PFA, a expliqué à l’AFP la situation : « On est structurellement dans un marché qui a baissé d’un tiers en volume depuis 2019, du fait d’une succession de crises : le problème de la disponibilité des composants électroniques, les difficultés de livraison des véhicules faute de chauffeurs, qui se sont accentuées avec la guerre en Ukraine, l’augmentation des coûts des matériaux et un carburant trop cher. Dans ce contexte de baisse des volumes, les gros équipementiers, qui ont la capacité d’investir, ont misé sur le haut de gamme et sur l’électrique ».
Le boom de l’électrique s’explique aussi par les différentes aides à l’achat mises en place pour encourager la transition écologique et par l’envie, pour certains conducteurs, de posséder un véhicule « bas carbone ». Pour rappel, l’ambition de la France est d’atteindre 100% de nouvelles immatriculations électriques d’ici 2035. À ce rythme-là, les objectifs seront peut-être atteints ?
Crédit : @Wallbox