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En fait, les voitures de luxe pourraient être autorisées à rouler après 2035
Robin Ecoeur |  20/06/2022 13:23
En fait, les voitures de luxe pourraient être autorisées à rouler après 2035

Le 8 juin 2022, le Parlement européen a approuvé le texte sur la « régulation des émissions de CO2 des automobiles ». La vente de voitures thermiques (essence et diesel) sera interdite en Europe à partir de 2035. Enfin... sauf pour les constructeurs de véhicules de luxe, qui devraient avoir au moins une année supplémentaire. Le Conseil de l'Europe doit voter pour approuver ou non cette dérogation.

Amendement Ferrari. Pour atteindre la neutralité climatique en 2050, l’Europe a pris une décision forte :  l’interdiction, à partir de 2035, de la vente de véhicules neufs à moteur essence ou diesel. Le plan est le suivant : dès 2025, les constructeurs devront réduire les émissions de CO2 de leurs véhicules vendus de 15% par rapport à 2021. On passera ensuite à 55% en 2030 et à 100% en 2035, la date butoir. Mais tous les constructeurs ne sont pas logés à la même enseigne.

En effet, certains eurodéputés prêts à défendre la filière automobile de luxe, notamment les Italiens du parti ECR (le groupe des conservateurs et réformistes européens), ont demandé une dérogation d’une année supplémentaire pour les constructeurs qui vendent moins de 10 000 exemplaires sur une année civile. On retrouve principalement des marques haut de gamme comme Ferrari, Lamborghini, Aston Martin, Rolls-Royce, Bentley ou encore Maserati. Ces derniers seraient aussi exemptés de la phase de transition concernant les émissions de CO2 cités plus haut. Nom de code donné à cette opération : « l’amendement Ferrari ». 

https://twitter.com/marietouss1/status/1534930454306074626

Une loi à deux vitesses. Si ces constructeurs ont un traitement spécial, c’est parce que leur impact écologique, vu la faible quantité de véhicules vendus — par exemple Aston Martin a écoulé 2007 voitures en 2021 ; 4 239 pour Maserati — est moindre. « Ce sont des constructeurs qui comptent et qui font la fierté de certains pays. Si ces marques doivent bénéficier d’une petite exception pour survivre ce n’est certes pas soutenable écologiquement parlant, mais c’est compréhensible d’un point de vue économique », explique à Capital Luis Le Moyne, enseignant chercheur à Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports. De leur côté, les écologistes font part de leur mécontentent.

Sur FranceInfo, l’eurodéputée Marie Toussaint : « c’est le symbole de l’injustice sociale et climatique. Dès que ça touche aux grandes entreprises ou à la consommation des plus riches, ça bloque. Idem pour le kérosène des avions et des yachts. Il faut une politique juste contre le dérèglement climatique ». La décision d’approuver ou non cette dérogation est maintenant entre les mains du Conseil de l’Europe et des États membres, qui voteront le 28 juin. Ce n’est pas encore la fin de l’histoire. 

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