
Lors d’une arrestation pour excès de vitesse, la « polistei » a pour mission de proposer deux choix au contrevenant : une amende allant jusqu’à 190 euros ou une pause d’une heure obligatoire. À vous de choisir la peine !
Le matin, en partant au boulot, on pense à tort qu’appuyer sur le champignon permet de rattraper quelques minutes sur l’horloge alors que souvent il ne s’agit que de quelques secondes. Rouler au-dessus de la limite autorisée n’est jamais un gain de temps, mais plutôt un risque d’en perdre beaucoup. Surtout en Estonie. En septembre, la police du pays a décidé de prouver cela par la pédagogie en proposant aux chauffards de s’arrêter plutôt que de payer une amende. Enfin une sanction qui touche plus au cerveau qu’au portefeuille.
Peine aménageable. Cette proposition ne vaut que pour les automobilistes non récidivistes et contrôlés pour un excès inférieur à 40 km/h. Au-delà d’un dépassement de 40 km/h de la limite autorisée, une amende sera obligatoire, voire un passage au tribunal. Ceux interpellés à une vitesse inférieure à 20 km/h auront le choix entre une amende ou une pause obligatoire de 45 minutes et ceux dépassant la limite de 21 à 40 km/h auront aussi le choix, mais avec une pause d’une heure avec leurs nouveaux amis.
Bien entouré. Cette pause pédagogique a pour objectif de collecter des informations sur les causes du dépassement de vitesse. Les forces de l’ordre seront présentes durant la durée de la « peine » et prendront le temps d’expliquer la dangerosité de l’infraction. Il s’agit d’encourager un changement de comportement et d’expliquer que derrière chaque action, il y a de grandes responsabilités routières.