Pour votre sécurité, contrôles automatiques. Un panneau indique une zone de contrôle par radar et soudain, l’automobiliste qui vous doublait ralentit brutalement. A peine les zébras du radar dépassés, le voilà qui ré-accélère, lançant un appel de phare à celui qui le précède… Ça vous rappelle quelque chose ? Cela pourrait bientôt être un comportement sévèrement réprimé.

Comme l’a rapporté le Midi Libre, l’Espagne vient de lancer une expérimentation avec des radars anti-freinages. Placés à côté d’un radar fixe, ces nouveaux radars flasheront ceux qui réduisent brutalement leur vitesse.

Connaissez-vous les radars anti-freinage, adoptés en Espagne pour traquer les excès de vitesse https://t.co/7zeOXpf7u9

— Midi Libre (@Midilibre) March 8, 2022

Des flash en cascade. Selon le journal Le Diario de Léon, la sécurité routière espagnole compte installer 26 de ces appareils mobiles sur le réseau secondaire dans les semaines qui viennent pour évaluer leur efficacité. Mais ils seront déjà habilités à envoyer des PV aux chauffards. Et si vous connaissez la route par cœur et que vous freinez plus tôt, graduellement, pour ré-accélérer après ? Les gendarmes espagnols prévoient d’installer un second radar encore un peu plus loin pour attraper ceux qui jouent les malins…

Le pays champion des radars. Au regard de la bataille que mène le gouvernement contre les GPS et applis (type Waze) qui signalent les “zones de contrôle”, on imagine bien que cet appareil a tout pour séduire la Place Beauvau. Pourtant à ce jour, la France ne semble pas vouloir installer ces flasheuses chez nous. Mais ce n’est pas surprenant.

Rappelons que nous possédons déjà des radars double-face capables de photographier l’arrière d’un véhicule les dépassant (pour saisir une moto par exemple) et des radars-tourelles qui enregistrent votre allure sur une distance, et non simplement au franchissement de l’objectif. Et, au fait, saviez-vous que la loi n’obligeait pas à signaler un radar fixe par panneau ? Champions du monde, on vous dit.