
Selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les voitures hybrides et électriques représentent 21,2% des nouvelles immatriculations en France en 2020. Mais ce chiffre prend aussi en compte les hybrides non rechargeables.
En 2020, comme de nombreux secteurs, celui de l’automobile n’a pas roulé paisiblement sur l’autoroute de la sérénité. 1,65 million de voitures particulières neuves ont été mises en circulation l’année dernière. Elles étaient 2,2 millions en 2019, soit 564 184 véhicules en moins. Ces chiffres, avancés par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), n’ont pas de quoi donner le sourire. Dans ce marasme ambiant, une tendance s’affirme : celle de l’électrification. 14,5% des nouvelles immatriculations sont des voitures hybrides et 6,7% des électriques, soit 21,2% du marché. Mais ce chiffre descend à 11,2% si l’on ne prend en compte que les hybrides rechargeables munies d’une batterie plus conséquente qui permet de réduire réellement les émissions de CO2.
Le boom de l’électrique. La voiture électrique, synonyme pour l’industrie d’un avenir plus propre (même s’il faut bien produire toute cette énergie et fabriquer ces véhicules et les batteries avec une grande quantité de métaux comme le lithium, l’aluminium, le cuivre ou encore le cobalt), connaît une hausse spectaculaire. En 2019 : 1,9% des nouvelles immatriculations. En 2020 ? 6,7%. Avec les hybrides rechargeables, elles représentent 185 499 nouvelles voitures dans l’Hexagone.
En Europe, sur les onze premiers mois de l’année, plus d’un million de voitures hybrides rechargeables et électriques ont été vendues, soit 10% du marché, comme l’indique le site Insideevs. Des chiffres qui devraient, selon le rapport de BloombergNEF, continuer de progresser pour éventuellement atteindre 26 millions de voitures « propres » dans le monde d’ici 2030. Mais au vu des progressions, il est possible que la réalité dépasse la fiction.
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