
Déchets, eau, émissions... Le constructeur a tenu ses promesses et radicalement allégé l’empreinte environnementale de sa production.
Dans les débats actuels sur l’influence de l’automobile sur notre planète et sur l’urgence d’une conversion au tout-électrique, on a souvent vu jaillir un débat sur l’impact de nos voitures de la fabrication à son recyclage. Ceux qui s’intéressent à ces études seront heureux d’apprendre qu’électriques ou pas, les voitures qui sortent de l’usine de notre partenaire SEAT laissent de moins en moins de trace sur l’environnement. Au cours de la décennie passée, la marque a réduit de 43% l’impact environnemental de sa production depuis 2010. Mieux : ses émissions de dioxyde de carbone ont chuté de deux tiers (-65%).
Réutiliser l’eau, la chaleur, les déchets… Plus marquant encore, en 2019, l’usine a produit 38,5% de déchets de moins que l’année précédente. On n’a rien sans rien et cette performance a été réussie au prix de lourds investissements, 27 millions d’euros étaient dédiés à rendre sa production durable, mais aussi en supprimant un quart de sa consommation énergétique et presque un tiers de l’eau nécessaire jusqu’alors.
Promesses tenues. SEAT s’était engagée à baisser de 50% les indicateurs de son empreinte environnementale d’ici 2025 en se basant sur ses chiffres de 2010. Pour y arriver elle a mis en place plusieurs actions d’envergure, allant de la récupération d’énergie à la revalorisation de ses déchets sans oublier la construction d’une ferme solaire pour tourner à l’électricité renouvelable. Le constructeur n°1 de la Catalogne a même planté des arbres dans le delta du Llobregat pour compenser ses émissions et revitaliser des habitats naturels. Ajoutez ses nouvelles voitures électriques ou au gaz naturel et vous obtiendrez peut-être la réponse pour ceux qui s’inquiètent des conséquences actuelles de la crise sur le secteur automobile.