
Trois semaines de voyage dans treize pays différents : vous savez désormais ce que vous faites de vos prochaines vacances.
Les aventuriers du rail. L’an dernier on apprenait, non sans une certaine émotion, que le trajet ferroviaire le plus long du monde s’étalait sur quelque 17000 kilomètres. Accrochez-vous : le record vient d’être battu grâce à l’ouverture récente d’une ligne de chemin de fer au Laos reliant Vientiane à Boten. Il est donc désormais possible de se rendre de Lagos, dans le sud du Portugal, jusqu’à Singapour en train, avec seulement quelques changements, pour un total de 18 755 kilomètres de trajet. Ce qui en fait le plus long voyage ferroviaire continu possible.
The new longest possible train journey in the world. pic.twitter.com/W9ajgTyY0b
— Epic Maps 🗺️ (@Locati0ns) December 12, 2021
Entre le #Portugal et #Singapour , le plus long trajet en #train au monde : 18 755 km en 21 jours, avec 13 pays traversés (Espagne, France, Allemagne, Pologne, Biélorussie, Mongolie, Vietnam, Malaisie, etc.) pic.twitter.com/RkHIfkpG5R
— Olivier Berrezai (@Berrezai) January 18, 2022
Interrail. Selon les experts, le voyage dure 21 jours en tenant compte des nuits passées à faire des correspondances (à Lisbonne, Madrid, Paris puis Moscou et deux nuits à Pékin) et à régler les visas et autres formalités administratives. Une belle odyssée qui permet de partir de l’Atlantique puis traverser l’Europe et la Sibérie avant de se diriger vers le sud, à travers la Chine, le Laos, la Thaïlande puis la Malaisie, avant d’atterrir à Singapour.
J’entends siffler le train. Le calcul du voyage a été effectué par Mark Smith, un Britannique passionné de train qui gère le site seat61. Dans un fil Reddit, d’autres passionnés ont évalué le coût de l’opération à 1200 euros (et pointent du doigt des incohérences sur le trajet tout en proposant des alternatives). Moins cher qu’un aller simple pour faire le même trajet en avion – environ 700 euros – mais beaucoup moins polluant puisqu’un vol aller simple entre Lisbonne, au Portugal, et l’aéroport de Changi, à Singapour, émettrait environ 5 tonnes de CO2. Plus long, plus cher, plus propre. Ne reste plus qu’une seule grande question : qui va préparer les valises ?