
Vibration sonore, peinture et informatique au service de l’art abstrait
Deux artistes Barcelonais unissent leurs forces pour créer une identité graphique unique.
Barcelone est un vivier de créatifs sans faille. La ville elle-même est une œuvre d’art à elle toute seule, en témoigne l’escapade décalée du photographe Sebastian Erras à travers ses sols. Aujourd’hui, Oscar Aguilera – qui n’est pas un lointain cousin de la star des années 2000 – musicien et fondateur du label HE-ART Recordings, a fait appel à Marti Serra alias DSORDER pour réaliser les pochettes vinyles de sa maison de disques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la collection présentée par le directeur artistique barcelonais fait honneur au travail de son ancêtre Miró. Le résultat : des œuvres abstraites aussi uniques et extravagantes que les clichés de la planète pris par Scott Kelly.que les clichés de la planète pris par Scott Kelly.
DSORDER s’est inspiré des couches de la surface de la Terre pour finalement faire d’une pierre deux coups. Il a en effet capitalisé sur les vibrations sonores de chaque disque émise par une enceinte, avant de tourner cette dernière vers un mélange de peinture et d’encre. Comme si le souffle d’un bon caisson de basses servait de pinceau. Il a ensuite ajusté les couleurs via un logiciel informatique pour livrer un rendu purement abstrait. Un vrai concept art unique pour chaque disque tout en imposant une linéarité dans l’identité visuelle de la maison de disque. Si vous êtes musicien, que vous cherchez une pochette pour votre disque mais que vous n’avez pas d’enceinte assez puissante, rassurez-vous. Vous pouvez toujours jeter de la peinture n’importe comment sur une toile. Dites-vous que le résultat sera joli.