Le ciel t’aidera. Ce sont les Texans d’ArgoDesign qui ont décollé les premiers : estimant que les drones étaient une technologie au point et qui ne devait pas se contenter des applications de transport ou de sécurité, ils ont imaginé cette ambulance volante autonome.

Dérivée des quadricopters comme les projets de taxis volants, cette ambulance peut se poser n’importe où en déployant des pattes stabilisantes autour d’elle. Une fois au sol, ses rotors remontent pour dégager l’espace pour les équipe de secours. Guère plus grand qu’une citadine, le véhicule peut être piloté ou dirigé à distance, laissant un maximum de place pour transporter le brancard.

À vol d’oiseau. Outre le fait de s’affranchir du trafic et d’emprunter la voie la plus courte, ce drone-ambulance évite les contraintes d’atterrissage des hélicos. Cela a l’air simple, mais c’est fondamental.

Selon ArgoDesign, environ 1 000 Américains par an succombent à leurs blessures, pour ne pas avoir été secourus à temps.

Le délai d’intervention moyen en France serait d’un peu plus de 13 minutes selon le ministère de l’Intérieur, mais il peut doubler en zone rurale ou aux heures de bouchons en grande agglomération. Du temps perdu qui peut être fatal. Un projet de drone défibrillateur a déjà été envisagé mais cette ambulance volante va plus loin. Une récente étude estime que le marché et la législation seront prêts pour accueillir cette technologie d’ici 2020, hélas pas avant.