
La startup spécialisée dans les trottinettes va déployer, en mars prochain à Paris, 500 deux-roues électriques conçus et fabriqués au Portugal. La flotte pourrait même atteindre les 2000 engins dès le printemps.
Dott, ce sont déjà 30 000 trottinettes dans 15 villes européennes. Mais à partir de mars 2021, la startup fondée par Maxim Romain et Henri Moissinac ajoutera 500 vélos électriques en libre-service dans les rues de la capitale française et viendra par la même occasion concurrencer Jump (Lime) et Tier, les deux autres opérateurs sélectionnés par Paris pour développer la micro-mobilité. La stratégie de Dott ? Miser sur la durabilité de son deux-roues. Il a fallu deux ans à la startup pour aboutir à un modèle en phase avec le free floating et l’utilisation en ville de ce type de vélos. Comme pour ses trottinettes, les batteries seront amovibles (et deux fois plus puissantes, précise Maxim Romain au journal Le Parisien) et les pneus seront plus robustes pour éviter le risque de crevaison.
En terrain connu. Assemblés au Portugal, les vélos de 30 kg aux couleurs flashy (bleu, jaune, rouge, etc.) auront des roues sans chaînes, mais munies d’un arbre de transmission mécanique. L’engin est aussi équipé d’un cadre en aluminium ainsi que d’un écran LCD pour connaitre sa vitesse ou encore le niveau de batterie. Bref, l’idée était d’avoir un deux-roues confortable, durable et facile à entretenir pour les équipes de la startup. Au niveau du prix, Dott part sur le même tarif que pour ses trottinettes : 1 euro pour débloquer le vélo puis 20 centimes par minute d’utilisation (des forfaits à la journée, semaine et au mois seront aussi disponibles).
Les deux hommes ont un autre avantage : ils ont tous les deux travaillé pour Ofo, une entreprise chinoise de vélos qui avait essayé de s’imposer à Paris avec ses deux-roues jaunes en libre-service. Mais comme d’autres (Obike, Donkey Republic, Oribiky, Bolt), elle s’était cassée les dents. Avec cette (mauvaise) expérience en poche, Maxim et Henri sauront sûrement éviter les erreurs du passé.
Pour (re)voir l’interview de Maxim Romain sur Détours, c’est juste en dessous.