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LA REDACTION |  22/11/2022 19:22
Dossier : faut-il acheter sa voiture électrique d'occasion ?

Les voitures électriques d'occasions sont elles plus chères ? Y'a-t-il des aides pour les acheter ? Quels sont les risques techniques ?... Pour vous aider à faire votre transition, on vous décrypte ce marché en pleine expansion.

Crit’Air, prix du carburant, ZFE… Alors que les contraintes se resserrent autour des conducteurs de voitures à essence ou diesel, la période est bien difficile pour investir dans une voiture neuve. Comme si l’inflation ne suffisait pas, de nombreux constructeurs automobile peinent à satisfaire leurs livraisons du fait des pénuries de semi-conducteurs, ou augmentent leurs prix pour répercuter cette rareté. On est alors tenté de se tourner vers l’occasion. La bonne nouvelle c’est qu’il y a désormais un choix assez large de modèles. La mauvaise ? Vous ne serez pas seul à chercher.

Le marché de l’occasion profite largement de la situation : la demande supérieure à l’offre a eu pour effet de faire monter le prix moyen. En un an, il a augmenté de 2700 € et l’enveloppe moyenne pour une voiture de 8 ans avoisine les 22 300 €. Et ne cherchez pas à traverser la frontière, les prix montent dans les mêmes proportions chez nos voisins. C’est parfois même pire : on atteint 28 000 € en moyenne en Allemagne et 25 000 € en Belgique.

Combien ça coûte ? Bien qu’on trouve toutes les gammes de prix, le segment des voitures électriques (plus rares, plus récentes) est globalement plus coûteux. Le site Ooreka évalue le panier moyen pour une voiture électrique autour de 10 000 € pour une citadine et à moins de 18 000 € pour un modèle familial. Hélas, les prix d’occasion ne sont pas beaucoup plus bas car les électriques ne s’usent guère, comparativement.

Notez qu’on trouve moins cher que ces prix-ci, mais les modèles de plus de 15 ans ne sont pas forcément un bon achat : les anciens types de batterie (au plomb ou nickel-cadmium, d’avant le lithium) se déchargent plus rapidement et se rechargent plus lentement… La différence c’est qu’en optant pour une électrique, même d’occasion, vous bénéficierez d’aides publiques.

L’État vous soutient. Depuis décembre 2020, le “bonus écologique” vous apporte 1000 € sans condition de revenu. Le véhicule que vous achetez doit être conservé au moins 2 ans pour empêcher de faire un bénéfice à la revente en ayant empoché cette subvention. De plus, il est possible de bénéficier de la “prime à la conversion” en mettant à la casse un véhicule essence d’avant 2006 ou diesel d’avant 2011 et empocher 2500 €. L’aide peut même passer à 5000 € si votre revenu de référence (RFR/PART) est inférieur à 6300 €, mais également si vous faites plus de 30 kilomètres par jour pour votre travail. Avis aux “gros rouleurs”…

Également, il existe une centaine d’aides en France pour passer à l’électrique, qui dépendent de votre ville ou région de résidence et de votre situation professionnelle. Le site jechangemavoiture.gouv.fr vous aidera à cerner celles auxquelles vous pouvez prétendre dans ce mille-feuille administratif bien français. Enfin, n’oubliez pas qu’acheter d’occasion ne signifie pas forcément acheter à un particulier via des petites annonces ; en passant par un concessionnaire il est possible d’obtenir divers avantages pour la recharge, l’entretien, la reprise etc.

L’occasion, est-ce un bonne idée ? Derrière cette question se cache l’interrogation de l’état de la batterie que vous achetez. Le directeur de la startup Moba, spécialisée dans le diagnostique des batteries, résumait le choses ainsi : « Une batterie perd environ 2,5% de sa capacité par an ». Pour peu qu’elle ait normalement roulé (10 000 kilomètres par an), une voiture électrique peut rouler plus de 10 ans sans avoir perdu plus de 25 % de son autonomie. Un chiffre surtout vrai pour les véhicules mis en circulation entre 2005 et 2013, et moins pour les modèles plus récents, bien plus sobres

Cette réduction n’est d’ailleurs pas forcément un problème, du moment que vous connaissez l’autonomie que vous achetez, qu’elle correspond à l’usage que vous avez en tête (les courses, l’école, le bureau…) et que le prix proposé en tient compte. N’envisagez pas d’acheter ancien et remplacer la batterie ; aujourd’hui cette opération est facturée entre 10 et 15 000 €. Le prix d’un petite citadine neuve. Et si toutefois vous visez de rouler loin et souvent, il vaudra mieux se tourner vers le marché du neuf.

Affaire conclue ? Vous l’aurez compris, le marché de l’occasion a la côte. Si les véhicules électriques représentent encore 10 % des ventes automobiles, elles s’imposent vite et le secteur de l’occasion suit cette voie. Rien qu’en mai dernier, 6255 électriques se sont revendues en France, ce qui est très peu (même pas 1,5 % des ventes de seconde main) mais ce chiffre est 60 % supérieur aux ventes de l’an dernier…

Mises bout à bout, les aides à l’achat, les primes d’assurance pour véhicules propres et les économies sur le carburant, il y a de fortes chances que l’occasion s’impose rapidement comme le choix de la seconde voiture de ceux qui ne peuvent pas se tourner vers le neuf et que les ZFE paralysent. En particulier si l’Europe décidait de limiter ses aides à la conversion uniquement aux véhicules fabriqués dans la communauté européenne, ce qui ferait chuter le prix de certaines voitures étrangères sur le marché de la revente. Gardez un œil sur les petites annonces.

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