
Faire du ciel l’endroit le plus confortable sur Terre...
Dormir dans l’avion : un rêve devenant réalité. Entre le passager devant vous qui incline son siège jusqu’à écraser vos genoux, le bébé qui pleure de faim et le voisin lisant avec la lumière du plafonnier braquée sur vos paupières… l’avion tourne souvent au cauchemar dès qu’il s’agit de trouver le repos du juste. Mais ça, c’était avant qu’Air New Zealand, la principale compagnie aérienne néo-zélandaise, n’annonce son concept de capsules-dortoirs.
Le confort pour tous. C’est vrai, lorsque l’on parle de capsules-dortoirs, on imagine immédiatement un monde dystopique et/ou un hôtel japonais. Mais à y regarder de plus près, un vol a rarement été aussi cosy. Nommé « Skynest », ce concept proposé sur les vols long-courriers d’Air New Zealand se compose de petits dortoirs avec des nids-couchettes de deux mètres de long et de 58 centimètres de large. À chaque emplacement, tout le confort nécessaire est prévu : draps, oreillers, couvertures, bouchons d’oreilles pour s’isoler du bruit, rideaux, prises USB et une petite lampe de lecture. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’ici le confort n’est pas réservé à la première classe mais bien à la classe économique. Encore à l’état du dépôt de brevet, les « Skynest » pourraient embarquer sur les premiers vols d’ici 2021.
Un avenir à l’horizontal. Quand la couchette ne vient pas apporter plus de confort sur des très longs vols (comme le New York-Auckland dépassant les 17 heures), elle s’affiche comme une alternative verte. Face à l’émergence du flygskam, la honte de sur-polluer en prenant l’avion, le train de nuit fait son retour en force. Suivant l’exemple de l’Autriche qui a misé sur lui, plusieurs pays européens (Suisse, Suède ou France en tête), étudient la question d’un come-back du « train-couchette ». En novembre dernier, c’est le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari en personne qui reconnaissait l’utilité des trains de nuit en les qualifiant d’« offre écologique et sociale pour voyager sur de longues distances ». Bref, en avion comme en train, l’avenir du transport semble se dessiner à l’horizontale.