
La start-up metzine va équiper des athlètes aux J.O de Rio
La Moselle attaque ! A l’occasion des JO de Rio, la région a sponsorisé des athlètes qui porteront les couleurs de la France et le casque audio d’une start-up locale Divacore
Pas une grande compétition sportive sans athlètes aperçus avec un casque sur les oreilles. Les Jeux Olympiques du 5 au 21 août au Brésil ne devraient pas déroger à la règle. Mais cette fois, un petit casque français va prendre sa part parmi les mastodontes américains et japonais. Une vingtaine d’athlètes mosellans seront sponsorisés par Divacore, une start-up metzine spécialisée dans l’audio connecté.
“C’est le département de la Moselle qui nous a contactés pour doter la vingtaine d’athlètes qui vont aux JO”, éclaire Linh Tran, l’une des trois fondatrices de Divacore. Une manière de marquer l’implantation locale de cette entreprise fondée en 2011. Et d’imiter au paDivacore. Une manière de marquer l’implantation locale de cette entreprise fondée en 2011. Et d’imiter au passage des géants comme Beats qui sponsorise aussi des dizaines de sportifs avec ses casques flashys : “On met en avant le style à la française. Nos casques sont plutôt discrets et épurés, contrairement à certains de nos concurrents.”“On met en avant le style à la française. Nos casques sont plutôt discrets et épurés, contrairement à certains de nos concurrents.”
Une levée de fonds d’un million d’euros
Dans ce marché ultra-concurrentiel où les autres géants s’appellent Bose ou Sony, le petit français Divacore tente d’imposer sa patte. Résultat : l’entreprise a levé mercredi 6 juillet un million d’euros afin de développer la marque. Pour Christophe Montague, l’un des nouveaux investisseurs, c’est “le moment idéal”. “Il est temps pour Divacore d’accélérer sa croissance pour lui permettre d’être disponible auprès d’une cible plus large de passionnés de musique.”“Il est temps pour Divacore d’accélérer sa croissance pour lui permettre d’être disponible auprès d’une cible plus large de passionnés de musique.”
Avec plus de 100.000 personnes équipées avec de l’audio Divacore, l’entreprise a su trouver une base de clients. “On est très ancrés dans notre région, explique Linh Tran. On travaille avec des entreprises locales et d’autres start-up françaises. Le collaboratif français a le vent en poupe.” A voir le parcours de cette start-up, être en Lorraine plutôt qu’à Paris n’est pas un handicap. La Lor’N’Tech, qui regroupe les plus grandes villes de la région a même été labelisé French Tech. De quoi renforcer l’émulation autour de ces entreprises. “ Avant que le label ne soit obtenu, il y avait déjà un bouillon mais là, ça nous valorise encore plus à l’extérieur”, estime Linh Tran. Lor’N’Tech, qui regroupe les plus grandes villes de la région a même été labelisé French Tech. De quoi renforcer l’émulation autour de ces entreprises. “ Avant que le label ne soit obtenu, il y avait déjà un bouillon mais là, ça nous valorise encore plus à l’extérieur”, estime Linh Tran. French Tech. De quoi renforcer l’émulation autour de ces entreprises. “ Avant que le label ne soit obtenu, il y avait déjà un bouillon mais là, ça nous valorise encore plus à l’extérieur”, estime Linh Tran. “ Avant que le label ne soit obtenu, il y avait déjà un bouillon mais là, ça nous valorise encore plus à l’extérieur”, estime Linh Tran.
Pour ce qui est de la production en revanche, on est pas tout à fait dans le “made in France” et l’entreprise ne souhaite pas s’étendre sur la question. “On ne pose pas la question à Apple ou Beats, élude la cogérante. On les fait produire au meilleur rapport qualité/prix.” Résultat de cette production à l’étranger : des prix plutôts abordables. Comptez 149 euros pour un casque Divacore.