
Une bonne façon de se préparer à un avenir où les zones "zéro émission" seront légion dans les plus grandes villes du monde.
Los Angeles, Paris et Tokyo, toutes ces grandes capitales se sont engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Pour se préparer, l’industrie du transport de marchandises, responsable à 41% des émissions de gaz à effet de serre en Île-de-France, a intérêt à se bouger vite si elle veut encore avoir le droit d’opérer dans nos villes. L’entreprise allemande DHL prend les devants en commençant à remplacer sa flotte par des véhicules propres. Elle le promet, d’ici 2023, tous les véhicules jaunes et rouges que vous verrez dans la rue seront vertueux.
Le chemin de la rédemption. Depuis trois ans, DHL a démarré une politique de livraison dite du « dernier kilomètre propre » en lançant plus de 10 000 utilitaires électriques. Installée à Berlin, Amsterdam et Vienne, cette flotte a déjà parcouru plus de 100 millions de kilomètres. Faites le calcul :
Avec une seule camionnette “verte” DHL économise chaque année plus de 36 000 tonnes métriques de CO2.
À la conquête du monde. Ces fourgonnettes sont construites par une filiale de DHL, StreetScooter. Acquise par la société allemande en 2014, cette entreprise produit des fourgonnettes, Work et Work L, alimentées par un puissant moteur électrique. Elles peuvent atteindre une vitesse maximale de 120 km/h et embarquer jusqu’à 8 m³ de marchandises dans sa version large.
Au-delà du vieux continent, dès le printemps prochain, des véhicules seront déployés aux États-Unis sur la côte est et ouest. Si le numéro 1 du secteur montre la marche à suivre, il faut espérer qu’il sera un exemple pour ses petits camarades.